Des droits et une justice pour les gardiens de nos langues* !
* Les gardiens d’une langue sont les membres des communautés linguistiques qui parlent cette langue.
Le contexte
S’informer sur le contexte dans lequel évoluent les langues autochtones en France.
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Droits et justice
Comprendre l’état des droits et de la justice linguistique en France.
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Les actions
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Les actualités
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Communiqué
Venue de la ministre de l’Éducation nationale à Lorient : Diwan attend des réponses sur le brevet en breton
Dernier article
Affaire des inscriptions en basque en première instance : après la condamnation, le recours
Dernières brèves
8 avril 2024, critique de l’action de l’Office public de la langue basque. Euskal Konfederazioa s’élève contre le manque d’ambition de la politique linguistique définie par l’Office publique de la langue basque, alors que la situation de la langue basque est de plus en plus critique, le pourcentage de locuteurs ayant baissé depuis 2006 et les prévisions pour 2050 étant encore à la baisse. [Lire le communiqué de Euskal Konfederazioa]
5 avril 2024, Div Yezh Breizh demande l’abandon des directives du brevet qui pénalisent les élèves composant en langue autochtone. Div Yezh Breizh dénonce le traitement discriminatoire dont souffrent les élèves en filière bilingue français-breton, et appelle la ministre de l’Éducation nationale à revenir sur sa décision et à fournir les sujets et documents d’accompagnement des sujets aux candidats au diplôme national du brevet dans la langue dans laquelle il composeront l’épreuve. [Lire le communiqué de Div Yezh Breizh]
4 avril 2024, lettre de 18 parlementaires à la ministre de l’Éducation nationale sur les directives pénalisant les élèves composant en langue autochtone au brevet. Les 18 parlementaires alertent sur les graves problèmes que posent les directives concernant la langue des sujets et documents d’accompagnement aux épreuves du brevet. [Lire la lettre des parlementaires]
2 avril 2024
- Un militant du basque annonce faire appel de sa condamnation. Condamné le 26 mars 2024 par le tribunal de Bayonne suite à des inscriptions en langue basque sur des murs d’établissements publics de santé, Gorka Torre déclare déposer un recours. [Lire l’article]
- Div Yezh Breizh dénonce le projet de mise en place de groupes des niveaux. La fédération alerte sur le risque que fait courir le projet de mise en place de groupes des niveaux sur des milliers d’élèves poursuivant une scolarité bilingue français-breton, qui se trouveraient pénalisés si, comme cela est à redouter, l’enseignement en breton servait une nouvelle fois de variable d’ajustement pour pallier le manque de moyens dont souffre l’Éducation nationale depuis de nombreuses années. [Lire le communiqué de Div Yezh Breizh]
- Courrier de la Fep-CFDT à la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet concernant le traitement des langues autochtones au brevet. La Fep-CFDT dénonce les consignes du brevet, qui ne permettent pas aux élèves composant en langue autochtone de bénéficier des sujets et documents d’accompagnement dans leur langue, cela constituant un « recul inédit », une « atteinte à la pratique des langues régionales », un « préjudice pour les élèves » et une « atteinte aux écoles primaires bilingues et immersives », et demande, en conséquence, l’adoption des mesures nécessaires à la sécurisation des épreuves en langue autochtone. [Lire l’article de la Fep-CFDT]
- Envoi du Manifeste contre le linguicide de la langue régionale d’Alsace au président de la République, Emmanuel Macron. Dans sa lettre, Pierre Klein, président de l’Initiative citoyenne alsacienne, interroge Emmanuel Macron sur la manière dont il perçoit la demande des signataires et dont il compte, le cas échéant, « remédier à la situation catastrophique dans laquelle se trouve la langue régionale d’Alsace ». En plus du manifeste, qui demande « à l’État d’arrêter le linguicide et de mettre en place une véritable politique de revitalisation et de restauration de la langue régionale d’Alsace », il fournit au président de la République une annexe retraçant l’histoire du rejet de la germanophonie alsacienne et donc du bilinguisme collectif français-allemand, qui concerne le standard et les dialectes alémaniques et franciques. [Lire la lettre de Pierre Kein]
1er avril 2024, la presse informe de l’envoi d’un courrier d’élèves préparant le brevet à la ministre de l’Éducation nationale. Des élèves de 3e de la filière bilingue français-breton du collège Le Goffic de Lannion demandent à ce que soient fournis aux candidats du brevet passant leur épreuve d’histoire-géographie en breton des documents dans cette même langue, comme cela était le cas les années précédentes. [Lire l’article de Ouest-France]
26 mars 2024
- Décoration du cacique Raoni Metuktire de la Légion d’honneur par Emmanuel Macron au Brésil. La France n’a de considération pour les minorités linguistiques et les peuples autochtones qu’à condition qu’ils soient situés hors de France. Ceux de France ne bénéficient d’aucune reconnaissance et leurs droits demeurent bafoués. Le président de la République a déclaré : « Oui Raoni, tu as porté ce combat peut-être encore plus loin que d’autres […]. Très modestement je voulais dire que nous continuerons à le mener à tes côtés ». Pourtant, la destruction de la forêt amazonienne se poursuit en Guyane française, la France y soutenant un projet de centrale en violation des terres de peuples autochtones. [Lire l’article de BFM TV]
- Jugement sans interprète et sans réelle défense pour un défenseur du basque. Un militant a été jugé après avoir revendiqué des inscriptions en basque sur des bâtiments publics, mais sa demande d’interprète en basque a été refusée, ce qui montre, une fois de plus, combien la reconnaissance de droits linguistiques relatifs aux langues autochtones est nécessaire. [Lire l’article]
22 mars 2024, mobilisation du réseau Diwan pour obtenir des sujets du brevet en breton. Les élèves de troisième de l’ensemble du réseau et leurs camarades, ont été invités à une action commune, consistant en une minute de silence organisée dans la cour de chaque collège Diwan pour symboliser la mort du breton. [Lire le communiqué du réseau Diwan]
21 mars 2024, audience des parents du petit Fañch à Angers. Les parents du petit Fañch ont été assignés à comparaitre devant le juge aux affaires familiales pour avoir choisi un prénom comportant un tilde. L’audience, initialement prévue le 15 février 2024, avait été reportée. Il est à souhaiter que les parents obtiennent gain de cause, et que l’État prenne rapidement ses dispositions pour faire cesser ce type d’affaires.
16 mars 2024, assemblée générale d’Eskolim. Acteurs essentiels de la sauvegarde et du développement des langues dites régionales, les six réseaux d’enseignement immersif en langue autochtone ont fait le bilan des entraves et obstacles subis de la part de l’Éducation nationale et des autres administrations de l’État. [Lire le communiqué d’Eskolim]
13 mars 2024, cérémonie des Prizioù, récompensant des acteurs de terrain engagés dans le développement de la langue bretonne. Nolwen Le Dissez, orthophoniste, a reçu le prix de la brittophone de l’année, et a déclaré, à cette occasion : « Je propose des rendez-vous d’orthophonie en breton, parce que ça ma plait, ça c’est une chose, mais je le fais aussi parce que je pense qu’il est juste que les gens en Bretagne puissent avoir des soins dans leur langue maternelle ou dans leur langue d’enseignement. » Mais, dans la plupart des territoires administrés par la France, les services et les soins en langue autochtone, lorsqu’ils existent, font figure d’exception. [Lire l’article de France 3 Bretagne]
10 mars 2024, l’Aplec saisit la Dasen contre une éventuelle suppression de postes et de moyens dédiés à l’enseignement du catalan. Alors que le poste fermé au lycée de Prades n’a pas encore été rétabli et que de nombreux collèges n’ont pas encore de poste de professeur de catalan ou n’offrent pas l’option catalan en 6e, une réduction de moyens ou de postes dédiés à l’enseignement du catalan serait un signal particulièrement négatif, à contre-courant des besoins, et allant à l’encontre de l’accord cadre Région-Département-Éducation nationale, qui prévoit, au contraire, l’élargissement et la généralisation de l’enseignement du catalan dans le département. [Lire le communiqué de l’Aplec]
8 mars 2024, informations sur l’enquête de Preply traitant de l’importance et de l’utilisation des langues autochtones en France. Selon l’enquête, près de 67 % des sondés pensent que les langues régionales devraient être enseignées. La fracture entre l’État qui y fait obstruction et la volonté citoyenne est bien réelle. Le principe de la République est pourtant, d’après l’article 2 de la Constitution, « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. » L’État pourra difficilement sauver les apparences sans revoir sa politique linguistique. [Lire l’article de La République des Pyrénées]
4 mars 2024, courrier du président de la Région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, au ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin. Le président de la Région Bretagne a adressé une proposition de révision constitutionnelle permettant à certaines régions de bénéficier d’une autonomie, mais la révision de la Constitution qu’il propose resterait insuffisante pour régler les difficultés auxquelles les langues autochtones se trouvent confrontées. [Lire l’article]
26 février 2024, lettre de Kelennomp! au ministère de l’Éducation nationale et aux députées, députés, sénatrices et sénateurs de Bretagne. L’association demande à la ministre de l’Éducation nationale de revenir sur la décision de ne plus traduire en langue autochtone les sujets et les documents d’accompagnement des sujets du diplôme national du brevet et de veiller à ce que soit respectée l’égalité de traitement de tous les élèves dans toutes les académies. [Lire la lettre de Kelennomp!]
15 février 2024, report d’audience à Angers concernant une contestation du prénom Fañch à l’état civil. Les parents d’un petit Fañch né à Angers, convoqués devant le juge aux affaires familiales le 15 février 2024 pour avoir choisi un prénom comportant un tilde pour leur enfant, ont obtenu un report d’audience. Et l’obstruction au tilde à laquelle ils se trouvent confrontés s’avère être de plus en plus contestée. De nouvelles motions de soutien pour l’acceptation du tilde à l’état civil ont, en effet, été votées par plusieurs communes. [Lire l’article de Mignoned Fañch]
12 février 2024
- Mise en ligne du rapport de la chambre régionale des comptes de Bretagne sur l’association Diwan. Dans un rapport « très politique », la chambre régionale des comptes de Bretagne, semblant mue par de bien curieuses préoccupations, « questionne les soutiens politiques en faveur des identités locales dans tout le pays ». Son rapport apparait, au final, particulièrement orienté : « Les conclusions de l’enquête évacuent rapidement la réussite académique « satisfaisante » des élèves, la correcte gestion du budget annuel de 5 millions d’euros de l’association et les quelques ajustements statutaires recommandés… pour s’arrêter sur les « fragilités » de la structure. » S’intéressant au cadre juridique régissant l’enseignement immersif en langue autochtone, la chambre régionale des comptes de Bretagne omet certaines précisions. Son rapport n’évoque notamment pas la jurisprudence de la Cour internationale de justice, ni le conflit de normes qui en résulte et qu’il appartient au législateur de régler. La modification de l’article 2 de la Constitution s’impose pourtant au regard des conséquences sur le droit à l’éducation de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. [Lire l’article]
- Manifestation à Landerneau contre la menace de fermeture d’une classe de la filière bilingue français-breton de l’école Jean-Macé - Jules-Ferry. 200 manifestants se sont retrouvés lors de l’évènement festif qui comportait une scène ouverte organisée par l’association Div Yezh Bro Landerne. [Lire l’article du Télégramme]
7 février 2024
- Manifestation à Paris et audition de lycéens par des députés. Parmi les demandes portées par les lycéens figurent davantage d’épreuves en langue autochtone au baccalauréat, la possibilité de composer en langue autochtone pour les épreuves de sciences au brevet, le rétablissement des sujets en langue autochtone pour les épreuves du brevet, une simplification des procédures d’inscription aux examens en langue régionale, une organisation de la scolarité non pénalisante pour les élèves optant pour un apprentissage d’une langue autochtone, davantage d’enseignants pour les langues autochtones, notamment pour les disciplines non linguistiques et pour les remplacements, l’arrêt de la gestion de l’enseignement en langue autochone comme une variable d’ajustement pour pallier les carences d’effectifs et de moyens de l’enseignement monolingue, l’application des textes et des règles en vigueur en matière d’enseignement des langues autochtones, des moyens légaux et financiers de rénover les locaux, le règlement de l’intégralité des forfaits scolaires par les communes, l’application de la Convention Diwan-État-Région, la considération de l’enseignement en filière bilingue en langue autochone comme une richesse et une ouverture pour les élèves ne devant pas être opposé aux filières monolingues, le respect des langues autochtones, la possibilité pour les langues autochtones de bénéficier d’un statut de cooficialité, l’autorisation du « ñ » à l’état civil. [Lire l’article de Kelennomp!]
- Projet provisoire de carte scolaire pour la rentrée 2024. En Finistère, le projet prévoit la fermeture d’un poste en bilingue pour l’école François-Guillou à Douarnenez, l’école Louis-Pergaud à Guipavas, l’école Jean-Macé-Jules-Ferry à Landerneau, l’école Kergroas - Mona Ozouf à Lannilis, l’école Louis-Courot à Plomeur et l’école Ker Avel à Plougastel-Daoulas. [Lire l’article du Télégramme]
- Entretien avec Anna Boulard-Massa sur France Bleu Armorique. La lycéenne témoigne de la stigmatisation et de la discrimination dont elle a fait l’objet en tant que collégienne en raison du regard porté par les élèves de la filière monolingue sur les élèves de la filière bilingue, ce qui traduit une grande ignorance sur la réalité sociolinguistique du pays et une absence complète de sensibilisation sur les problématiques qui y sont liées. Elle dénonce les blocages dus à l’article 2 de la Constitution, les défauts d’application de la loi Molac, les manques de moyens dédiés à la langue bretonne, en terme d’enseignants, de matériel, livres et médias. Elle donne l’exemple du lycée Jean Macé, où les 2des et les 1res, ne disposant pas de professeur d’histoire en breton, ne bénéficient que de 3 heures de breton hebdomadaires, alors que la filière bilingue suppose une parité horaire entre les deux langues. Elle demande la possibilité de passer davantage d’épreuves en breton, et pointe le manque de clarté de certains formulaires d’inscription, à cause duquel certains candidats ne pourront pas rédiger en langue autochtone. [Écouter l’entretien sur France Bleu Armorique]
6 février 2024, manifestation à Douarnenez contre la menace de fermeture d’une des cinq classes de la filière bilingue français-breton de l’école François-Guillou. Cette menace de fermeture de classe intervient alors qu’il n’y a aucune perte d’effectifs, et mobilise tant les élus de la majorité que ceux de l’opposition. [Lire l’article du Télégramme]
2 février 2024, lettre ouverte de Koun Breizh à Mr Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne. L’association Koun Breizh demande à Mr Chesnais-Girard d’intervienir pour soutenir la toponymie bretonne gravement menacée par l’application de la loi 3DS et le rôle néfaste de La Poste. [Lire la lettre de Koun Breizh]
30 janvier 2024, appel à manifester à Saint-Brieuc le samedi 3 février 2024. Les revendications portent sur la réhabilitation des bâtiments du collège Diwan de Plésidy, sur l’action des collectivités des Côtes-d’Armor en faveur de la langue bretonne, sur la participation du département des Côtes-d’Armor au schéma de réappropriation de la langue bretonne et à l’objectif de la convention État-Région de passer de 20 000 à 30 000 élèves dans toutes les filières bilingues, sur le soutien des collectivités des Côtes-d’Armor au développement du système d’enseignement par immersion, notamment à Perros-Guirec et Tréguier. [Lire l’article de Rouedad Skolioù Diwan]
29 janvier 2024, réunion d’échange à Plouigneau entre les membres du conseil d’école de Lannelvoëz, de l’association des parents d’élèves, les élus en charge des affaires scolaires et la directrice générale des services. L’inspection académique ayant annoncé qu’un poste d’enseignant était menacé à la rentrée prochaine à l’école de Lannelvoëz, le projet d’ouverture d’une classe bilingue prévu dans cet établissement pour 2024 est reporté. [Lire l’article du Télégramme]
25 janvier 2024, appel à manifester à Paris le mercredi 7 février 2024, devant l’Assemblée nationale. Le ministère public s’oppose aux prénoms comportant un tilde, et a refusé récemment, contre le choix des familles, que deux enfants soient prénommés “Fañch”, un dans le Morbihan en septembre 2023 et un le Maine-et-Loire en janvier 2024. Les commentaires et suggestions de trois rapporteurs spéciaux du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme qui ont été adressés à la France le 31 mai 2022 n’ont, à ce jour, pas reçu de réponse de la part de l’État. Pour assurer un avenir à leurs langues, les lycéens apprenant une langue minoritaire en Corse, Occitanie, Pays Basque, Alsace et Bretagne appellent à la mobilisation pour réclamer une évolution de l’article 2 de la Constitution, qui fait du français l’unique langue de la République, et obtenir un réel statut pour nos langues. [Lire l’article du collectif Pour que vivent nos langues]
24 janvier 2024, interpellation du Premier ministre et de la ministre de l’Éducation nationale pour demander la possibilité de passer certaines épreuves du brevet et du bac en basque et occitan. Les représentants de onze associations, basques et occitanes, œuvrant pour le développement des filières d’enseignement en langue autochtone dans le public et dans le privé ont porté, devant l’inspection académique, à Pau, leur revendications, qui portaient sur le droit d’utiliser le basque ou l’occitan dans certaines épreuves du brevet et du baccalauréat. Et la responsabilité de la rectrice d’académie, Anne Bisagni-Faure dans les blocages actuels. Cela a fait l’objet d’un courrier à la ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castera, et un autre sera adressé au Premier ministre, Gabriel Attal. [Lire l’article de Sud Ouest]
19 janvier 2024, manifestation contre le projet de fermeture de classe bilingue à Plouézec. Alors que le contrat passé entre l’État et la Région Bretagne prévoit une augmentation du nombre d’élèves bénéficiant d’un enseignement en breton, devant atteindre les 30 000 élèves en 2027, que la loi Molac énonce « le but de proposer l’enseignement de la langue régionale à tous les élèves », des classes biligues continuent d’être régulièremeent menacées, comme c’est le cas à Pouézec. [Lire l’article de La presse d’Armor]
18 janvier 2024
- Lettre du collectif Pour que vivent nos langues au Premier ministre, Gabriel Attal, en charge de l’Éducation. Dans sa lettre, en copie à Amélie Oudéa-Castera, ministre de l’Éducation nationale, de la jeunesse, des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, le collectif Pour que vivent nos langues pointe l’absence totale de prise en compte des langues dites régionales dans les mesures présentées le 5 décembre 2023, ainsi que le courrier de la DGESCO en date du 20 novembre 2023 rappelant le « cadre réglementaire pour l’utilisation des langues régionales dans le cadre du Diplôme national du brevet », qui indique que, désormais, « quelle que soit la langue de composition, les sujets et les documents d’accompagnement des sujets ne sont pas traduits en langue régionale et demeurent en français », avec pour curieuse justification « l’équité de traitement pour tous les élèves », et en laissant croire à un simple rappel des règles, alors qu’il s’agit, en réalité, d’un grave recul pour nos langues. [Lire l’article du collectif Pour que vivent nos langues]
- Menace de fermeture d’une classe bilingue à Plougastel-Daoulas. Alors que les effectifs ne sont pas en baisse, et que de nouvelles inscriptions sont, au contraire, attendues, l’inspection académique annonce qu’une fermeture de classe bilingue est envisagée à l’école publique Goarem Goz. Une manifestation est prévue le vendredi 2 février à 17 heures devant l’école. [Lire l’article du Télégramme]
17 janvier 2024, discussion d’un projet d’ouverture de classe bilingue au conseil municipal de Mellac. Les propos des élus montrent que le développement des filières biligues est actuellement tributaire des besoins de l’enseignement monolingue. [Lire l’article du Télégramme]
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