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Exposant leurs difficultés, parmi lesquelles figurent le défaut de versement du forfait scolaire par de nombreuses communes, qui engendre un manque à gagner de près de 115 000 € pour La Bressola sur l’année 2023-2024, et les 2,1 postes attribués par le ministère de l’Éducation nationale au lieu des 6,1 postes demandés, les écoles catalanes demandent une nouvelle série de dialogues avec les institutions nord-catalanes afin de travailler à un avenir stable pour l’association.
[lire le communiqué]
Rappelant la législation sur l’audiovisuel et la raison d’être d’Ici Breizh Izel, Kevre Breizh défend avec les salariés d’Ici Breizh Izel les droits fondamentaux des locuteurs des langues dites régionales.
Le Réseau européen pour l’égalité des langues (Elen) dénonce la politique linguistique rétrograde de la France, à rebours des standards actuels en matière de protection et de promotion des langues menacées et minoritaires et des pratiques de l’Espagne voisine, qui, par sa part, assume sa réalité plurilingue. Pour faire face à la situation des langues menacées et minoritaires, Elen annonce de futures actions.
[lire la publication]
Le tribunal administratif de Bastia et la cour administrative d’appel de Marseille avaient interdit l’usage du corse à l’Assemblée de Corse et au Conseil exécutif de Corse. Le 5 juin 2025, le Conseil d’État a confirmé, sans grande surprise, cette interdiction. Mais pour ce qui est du respect du droit, le compte n’y est toujours pas, l’idéologie prime toujours…
[lire la suite]
Le pourvoi devant le Conseil d’État concernant l’usage du corse à l’Assemblée de Corse et au Conseil exécutif de Corse a été rejeté. Le Conseil d’État confirme ainsi l’interdiction de l’usage du corse à l’Assemblée de Corse et au Conseil exécutif de Corse. En réaction, les élus et citoyens sont invités à s’associer au recours qui sera déposé devant la Cour européenne des droits de l’homme.
Le 17 aout 2023, l’Espagne a demandé à l’Union européenne l’ajout du catalan, du basque et du galicien comme langues officielles de l’Union européenne. La question a été examinée le 27 mai 2025, mais aucune réponse définitive n’a encore été apportée. Quelques points font encore débat…
Lors de la conférence sur le thème « Lutter contre le sans-abrisme et la hausse du coût du logement » qui s’est tenue au parlement européen à Bruxelles, le Réseau européen pour l’égalité des langues (Elen) a alerté, par la voix de Davyth Hicks, sur les conséquences du manque de logements pour les langues autochtones, et œuvrera avec ses associations membres pour que les propositions de l’Union européenne participent à répondre à ce problème.
L’écart se creuse entre la situation du breton et celle du gallois ou du catalan au regard de l’évolution du nombre de locuteurs et du soutien institutionnel, le breton pâtit toujours des violations tant de la loi Molac que de la convention État-Région, et le soutien des collectivités aux associations œuvrant dans le domaine culturel et linguistique breton s’étiole. Pour remédier aux conséquences désastreuses qui s’observent sur le terrain, les élus régionaux sont appelés à agir, et les candidats aux municipales à s’inscrire dans une démarche d’aide à la langue bretonne au niveau des intercommunalités.
[lire le discours]
La ville de Biarritz s’est vue contrainte de renommer une de ses rues. Or, contrairement à ce que le nouveau nom pourrait suggérer, le conseil municipal ne l’a pas fait dans l’allégresse. Il s’est cependant conformé, non sans peine, à la décision, en officialisant un nom sans connexion avec le territoire. Le nom du quartier auquel la rue faisait référence reste inchangé, mais l’affaire n’est pas terminée…
Le collectif Pour que vivent nos langues attire l’attention du Premier ministre François Bayrou et des députés, députées, sénateurs et sénatrices sur le fait qu’aucune mention n’est faite de la place des langues régionales dans les nouveaux parcours de formation à compter de 2026. Le collectif a exprimé au Premier ministre ses revendications, un certain nombre de mesures nécessaires et urgentes pour nos langues.
[lire la lettre]
La réduction du soutien de l’État et des collectivités territoriales fragilise la langue et la culture bretonnes : formations en langue bretonne pour adultes, Office public de la langue bretonne, Centre Yezhoù ha Sevenadur, Agence culturelle bretonne, Ti ar Gouren, Amzer Nevez, Sonerion, Coop Breizh, Dastum. À cela s’ajoutent les défauts d’application de la convention État-Région pour l’usage et la transmission des langues de Bretagne, de respect de la loi Molac, de paiement des forfaits scolaires qui reviennent de droit aux écoles Diwan ou bilingues, les critères restrictifs d’accès aux emplois aidés. Il est demandé : l’absence de mesures d’austérité économique pour la langue et la culture bretonnes, le versement par toutes les métropoles et intercommunalités des cinq départements bretons d’au moins un euro par an par habitant pour la langue bretonne et des compétences dans le domaine culturel et linguistique pour la Bretagne.
[lire l’appel à manifester]
Le conseil municipal de Biarritz votera, le 5 mai 2025, sur l’adoption ou non de la dénomination « rue de l’Allégresse ». Par cette interpellation, il est demandé à la maire, aux conseillères municipales et aux conseillers municipaux de prendre alors en compte les principes de sauvegarde, de préservation, de promotion et de valorisation du patrimoine toponymique et linguistique.
Le Syndicat intercommunal pour la promotion de l’occitan et du catalan (Sioccat) encourage les élus des communes adhérentes à célébrer en catalan les mariages des futurs époux qui en font la demande. Le Sioccat tient à la disposition des élus et de l’administration communale, en accès libre, les versions catalanes de tous les documents utiles pour ce faire.
Il arrive occasionnellement, dans l’émission « The Voice », qu’un candidat chante dans une langue autochtone. Le chanteur Cédrik a ainsi effectué sa prestation en provençal. Mais plusieurs réactions des juges ont illustré combien la perception négative des langues autochtones reste socialement prégnante et persistante…
La politique d’austérité sans précédent adoptée par l’État, la baisse drastique du nombre de contrats aidés, la diminution des aides allouées allant jusqu’à la leur suppression totale comme pour les Pays de la Loire, mettent en péril les acteurs culturels et linguistiques dans un contexte de diminution du nombre de locuteurs. La situation est alarmante : situation du lycée Diwan de Carhaix, fermeture d’Amzer Nevez, difficultés de Sonerion et Dastum. Et la stagnation des moyens du ministère de l’Éducation nationale, le non-respect de la convention État-Région et l’absence de versement du forfait scolaire par certaines communes montrent aussi la nécessité d’un statut particulier à l’enseignement associatif immersif et laïque en langue autochtone.
Plusieurs anciens pensionnaires des “Homes indiens” se sont rendus au Sénat le 10 avril 2025. Les questions d’assimilation linguistique et culturelle et d’acculturation y ont été largement soulevées. Les séquelles qu’ils portent les amènent à plaider pour la mise en place d’une Commission vérité et réconciliation…
Les 13 associations qui soutenaient la manifestation du 22 mars 2025 à Plouezoc'h pour défendre la toponymie bretonne se voient contraintes de l’annuler, mais appellent la municipalité de Plouezoc’h, qui refuse de recevoir une délégation, à s’ouvrir au dialogue, et lui rappellent l’importance de la préservation du patrimoine breton.
Pointant la différence de traitement opéré par Libération dans l’écriture des toponymes selon les territoires concernés, Gorka Roca Torre demande l’officialisation sans francisation des toponymes basques, et communique aux juges sa volonté de s’exprimer en basque à son prochain procès du 11 avril 2025.
[lire le texte]
Un courrier a été adressé au sénateur Max Brisson, après qu’il ait été nommé rapporteur de la mission d’information relative à l’évaluation de la loi Molac, afin de lui signaler des défauts d’application de la loi Molac dans les domaines de l’instruction dans la famille et de la justice.
[lire les lettres]
Les associations Div Yezh Breizh et Kelennomp! attaquent l’État pour carences fautives dans l’application de la convention État-Région de mars 2022 pour la promotion des langues de Bretagne. Suite à l’adoption de la loi Molac, le Code de l’éducation, renvoyant, pour cela, à cette convention, prévoit un développement de la proposition de l’offre d’enseignement, qui doit, à terme, être effective pour tous les élèves. Mais le rectorat de Rennes ne répond pas aux sollicitations, les conventions tardent à être renouvelées et la loi Molac, du fait des défauts de mise en œuvre, fait à présent l’objet d’une mission d’information.
Une récente condamnation de l’Université de Bordeaux pour sa signalétique en anglais pose la question de la gestion des langues dans l’espace publique. En la matière, la France reste encore loin d’avoir des pratiques vertueuses. Et le traitement médiatique qui est fait de la problématique est loin d’être toujours exemplaire…
En dépit de la loi Molac de 2021, du plan de l’Office public de la langue catalane, de l’ugence de la transmission du catalan et d’un discours général favorable, le développement de classes bilingues français-catalan ne figure pas dans les les priorités de la rentrée 2025-2026 présentés par la rectrice de l’Académie de Montpellier. L’Aplec, en conséquence, « demande aux services de l’Éducation nationale et aux syndicats d’enseignants d’inclure rapidement les ouvertures de nouvelles sections bilingues et l’élargissement de l’initiation dans les travaux préparatoires de la rentrée 2025 ».
Une lettre a été adressée aux députés signataires de la proposition de loi no 887 visant à autoriser les prénoms et noms de famille autochtones, afin de les féliciter pour leur initiative, d’attirer leur attention sur les limites de cette proposition, et de les inviter à développer les arguments permettant de réduire les risques de censure par le Conseil constitutionnel.
Une proposition de loi ayant pour objectif d’autoriser explicitement les prénoms et noms de familles autochtones à l’état civil a été présentée par 40 députés en ce mois de février 2025. Son adoption permettrait de mettre fin aux procédures récurrentes et couteuses autour des prénoms autochtones, dont notamment le prénom Fañch. Mais, même si sa portée reste restreinte, son texte de présentation ne semble pas la prémunir entièrement contre une censure du Conseil constitutionnel…
Suite au constat des approximations et inexactitudes enchainées par France Culture, qui livre, dans « Voix tissées, voix politiques : les divas celtiques », une image de la culture bretonne figée dans la pratique traditionnelle des années 1970 et présente le breton comme une langue peu connue et extrêmement difficile à prononcer, il est demandé à la station de radio de traiter les langues et cultures autochtones avec dignité, de prendre en compte et de respecter la diversité linguistique dans ses pratiques et dans les émissions radiophoniques qu’elle diffuse.
Le bourgmestre de Dixmude, Koen Coupillie, a été saisi afin que soit remise en place la plaque commémorative en langue bretonne qui avait été installée en souvenir de fusiliers marins bretons morts au combat en 1914. Les morts ne sauraient être honorés sans que leur langue et l’hommage qui leur est rendu dans leur langue ne soient respectés.
Le prénom Artús a été refusé à l’état civil au motif que son orthographe est issu d’une autre langue que le français. Mettant en avant les violations le droit international, notamment au regard du respect de l’intimité de la vie privée et de l’interdiction de toute discrimination linguistique, l’avocat d’Artús et de ses parents a adressé, le 31 décembre 2024, une lettre ouverte au président de la République demandant la modification de l’état civil d’Artús.
La bataille pour l’usage du catalan en conseil municipal se poursuit. Après le jugement du tribunal administratif de Montpellier, l’arrêt de la cour administrative de Toulouse a été rendu le 12 décembre 2024. Mais l’argumentation avancée par le juge pour interdire de s’exprimer directement en catalan en conseil municipal peine toujours à convaincre. Les maires attendent à présent d’être entendus par le Conseil d’État…
Le nouveau gouvernement a été nommé par le nouveau premier ministre François Bayrou. Ce dernier est réputé favorable aux langues autochtones. Pour autant, la nomination de ses ministres ne constitue une bonne nouvelle ni pour les langues autochtones, ni pour les outre-mer, ni pour la démocratie…
Suite à des saisines des tribunaux par les préfets de Région, une série de décisions de justice, en Corse, dans plusieurs communes de Catalogne Nord et en Martinique, montrent une volonté d’éradiquer les langues autochtones. Mais les Corses, Catalans et Martiniquais entendant effectuer des recours devant les juridictions européennes et internationales, Régions et Peuples Solidaires leur apporte un total soutien et portera avec eux une exigence de modification constitutionnelle pour mettre fin la discrimination qui frappe les langues autochtones en France et pour que le gouvernement ratifie la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.
Sans concertation, en contradiction avec sa mission de service public, au détriment de ses téléspectateurs, de l’information de proximité et de la présence de la langue basque à l’antenne, le journal France 3 Euskal Herri sera amputé de deux minutes pour passer à 5 minutes pendant près d’un tiers de l’année, avec réduction du personnel. L’équipe de France 3 Euskal Herri demande le maintien de son édition à 7 minutes toute l’année sans réduction du personnel.
Alors que la maire de Plouezoc'h et son adjoint en charge du dossier relatif à la définition des nouvelles adresses ont reconnu des erreurs portant atteinte à la toponymie bretonne, ils refusent de régulariser. Les autorités ont cependant le devoir de respecter la toponymie, qui appartient au patrimoine immatériel de l’humanité. Plusieurs associations bretonnes se sont regroupées et demandent à la Région Bretagne de saisir l’État afin que soit entreprise une procédure d’inscription de la toponymie en langue bretonne au patrimoine immatériel de l’humanité, de réaliser un bilan précis des atteintes commises à la toponymie bretonne depuis la loi 3DS et de le rendre public.
L’anticonstitutionnalité de l’emploi du corse dans les débats à l’Assemblée de Corse, qui ressort d’un jugement du tribunal administratif de Bastia, a été confirmée par un arrêt de la cour administrative de Marseille. La décision est cependant à la fois succincte, peu cohérente et assez révélatrice des pratiques de la justice administrative sur les questions relatives aux langues autochtones. Mais les problèmes qu’elle soulève méritent d’être examinés…
La déclaration du Réseau européen pour l’égalité des langues montre que la situation en France est particulièrement source d’inquiétude, le réseau rappelant que « ces dernières semaines, l’Assemblée de Corse s’est vu interdire d’utiliser le corse, une station de radio en langue bretonne a été bloquée par le régulateur français Arcom, où les communes du nord de la Catalogne se sont vu interdire de parler catalan, et où le président français Macron a décrit les langues « régionales » comme une cause de division ».
Le 3 décembre 2024, le sénateur Michel Canévet a posé une question au gouvernement sur l’usage du tilde dans les mentions des actes de l’état civil. L’argumentation, en réponse, de la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Salima Saa, s’est avérée très contestable, comme le montre le courrier de félicitations et de remerciement au sénateur.
Par la résolution de Diwan, Kevre Breizh et l’Institut d’études occitanes, adoptée à l’unanimité de l’Assemblée générale du Réseau européen pour l’égalité des langues qui s’est tenue à Bilbao le 9 novembre 2024, les associations membres du réseau en appellent à la communauté internationale pour que la France adapte sa Constitution à la reconnaissance de tous les droits fondamentaux humains, y compris les droits des minorités.
[lire la résolution]
L’Aplec conteste les arguments avancés pour supprimer l’option catalan à la rentrée 2024 et demande son rétablissement dès le 2e trimestre de cette année scolaire. À défaut, les associations de parents saisiront le tribunal pour rétablir le droit des élèves lésés. La loi Molac de 2021 dispose que les langues autochtones sont enseignées dans le cadre de l’horaire normal dans le but de proposer leur enseignement à tous les élèves. Elle ne prévoit aucun seuil pour la fermeture de groupes d’enseignement, et à plus forte raison lorsque des solutions de mutualisation des heures existent dans l’établissement. Selon l’Aplec, « l’Éducation nationale est tenue de garantir la continuité pédagogique des enseignements ».
[lire le commmuniqué]
Les associations Kevre Breizh et Elen s’élèvent contre le rejet par l’Arcom du projet de radio 100 % en breton de Radio Breizh. Face à l’imposant déséquilibre entre le nombre de fréquences en langue française et en langue bretonne, « cette décision constitue une véritable discrimination par rapport aux locuteurs et auditeurs de langue bretonne ». Elle se heurte notamment aux obligations découlant de plusieurs textes de droit internationaux, et à des principes définis par le Conseil des droits de l’homme. Les deux associations annoncent qu’elles « vont examiner toutes les voies de droit ».
Les insultes et menaces envers une salariée de Ti ar Vro Bro Gwened ont été punis de quatre mois de prison ferme pour « injures en raison de l’origine » par le tribunal judiciaire de Nantes. Outre le fait qu’ils sont humainement injustifiables et anxiogènes, mais aussi philosophiquement absurdes, ces agissements portent doublement préjudice à la culture bretonne. Tout d’abord, parce que, perpétrés à l’encontre d’une personne œuvrant pour la culture bretonne, ils nuisent au développement culturel. Ensuite, parce que, se revendiquant breton tout en assumant ses propos racistes, l’agresseur ne fait que renforcer les détracteurs de la culture bretonne.
Dans son courrier, Gorka Roca Torre, considérant illégitime sa condamnation, indique renvoyer aux juges le relevé de condamnation qu’il a récemment reçu, et leur fait savoir qu’il ne paiera pas l’amende, étant en résistance contre l’oppression qu’ils exercent à l’encontre des bascophones.
Projet soutenu par des élus locaux, des présidents de la Région Bretagne et des cinq départements bretons, ainsi que de nombreuses autres collectivités territoriales, et qui aurait, de plus, tiré parti de l’expertise de cinq radios associatives du réseau Brudañ ha Skignañ, Radio Breizh devait être la première radio entièrement en breton diffusée en DAB+ sur tout le territoire breton, et la station demandée aurait permis une véritable visibilité au breton sur les ondes.
Soulevées depuis de nombreux mois, les carences fautives de l’État dans la mise en œuvre de la convention État-Région du 15 mars 2022 portent directement atteinte à l’apprentissage et au développement de la langue bretonne dans l’Éducation nationale. En conséquence, les associations Div Yezh Breizh et Kelennomp! demandent à ce que l’État leur verse à chacune la somme de 10 000 € en réparation du préjudice moral subi.