Les parlementaires expliquent que la directive consistant à ne pas fournir de sujets et documents d’accompagnements en langue autochtone aux épreuves du brevet apparait comme un recul, car contraire aux pratiques des années précédentes, qu’elle n’est, en réalité, pas équitable, car elle pénalise les élèves concernés, qu’elle constitue une différence de traitement avec les sujets en langues étrangères du baccalauréat et qu’elle est contraire à l’esprit de la loi sur la protection patrimoniale des langues régionales et leur promotion.
Ils dénoncent, de plus, le non-respect de la circulaire du 14 décembre 2021, qui prévoit la possibilité de composer des épreuves en langue autochtone, alors que cela était autorisé pour épreuves écrites de spécialités ou le grand oral avant la réforme du baccalauréat.
Ils alertent, enfin, sur les conséquences prévisibles de ces mesures, perçues comme une discrimination et un manque de respect pour les langues autochtones, car elles risquent de mener à des actions de protestation lors des examens.
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