Justice pour nos langues !

Les actualités

Actualités 2025

14 publications.

[aller]

Actualités 2024

66 publications.

[aller]

Actualités 2023

24 publications.

[aller]

Actualités 2022

29 publications.

[aller]

Actualités 2021

21 publications.

[aller]

Dernières actualités

Scène de glottophobie ordinaire sur TF1 lors du passage à « The Voice » du chanteur Cédrik

Il arrive occasionnellement, dans l’émission « The Voice », qu’un candidat chante dans une langue autochtone. Le chanteur Cédrik a ainsi effectué sa prestation en provençal, variété dialectale de l’occitan. Mais plusieurs réactions des juges ont illustré combien la perception négative des langues autochtones reste socialement prégnante et persistante…

[lire la suite]

Mobilisation le 17 mai 2025 à Rennes pour la langue bretonne et contre la réduction drastique des contrats aidés

La politique d’austérité sans précédent adoptée par l’État, la baisse drastique du nombre de contrats aidés, la diminution des aides allouées allant jusqu’à la leur suppression totale comme pour les Pays de la Loire, mettent en péril les acteurs culturels et linguistiques dans un contexte de diminution du nombre de locuteurs. La situation est alarmante : situation du lycée Diwan de Carhaix, fermeture d’Amzer Nevez, difficultés de Sonerion et Dastum. Et la stagnation des moyens du ministère de l’Éducation nationale, le non-respect de la convention État-Région et l’absence de versement du forfait scolaire par certaines communes montrent aussi la nécessité d’un statut particulier à l’enseignement associatif immersif et laïque en langue autochtone.

[lire l’appel à manifester]

Demande au Sénat d’une Commission vérité et réconciliation par d’anciens pensionnaires autochtones des “Homes indiens”

Plusieurs anciens pensionnaires des “Homes indiens” se sont rendus au Sénat le 10 avril 2025. Les questions d’assimilation linguistique et culturelle et d’acculturation y ont été largement soulevées. Les séquelles qu’ils portent les amènent à plaider pour la mise en place d’une Commission vérité et réconciliation…

[lire la suite]

Noms de lieux-dits en breton : annulation du rassemblement du samedi 22 mars 2025, courrier à madame le maire de Plouezoc'h

Les 13 associations qui soutenaient la manifestation du 22 mars 2025 à Plouezoc'h pour défendre la toponymie bretonne se voient contraintes de l’annuler, mais appellent la municipalité de Plouezoc’h, qui refuse de recevoir une délégation, à s’ouvrir au dialogue, et lui rappellent l’importance de la préservation du patrimoine breton.

[lire la lettre]

Fini « Bayonne », « Libération » écrira « Baiona »

Pointant la différence de traitement opéré par Libération dans l’écriture des toponymes selon les territoires concernés, Gorka Roca Torre demande l’officialisation sans francisation des toponymes basques, et communique aux juges sa volonté de s’exprimer en basque à son prochain procès du 11 avril 2025.

[lire le texte]

Lettres au sénateur Max Brisson au sujet des défauts d’application de la loi Molac

Un courrier a été adressé au sénateur Max Brisson, après qu’il ait été nommé rapporteur de la mission d’information relative à l’évaluation de la loi Molac, afin de lui signaler des défauts d’application de la loi Molac dans les domaines de l’instruction dans la famille et de la justice.

[lire la lettre]

Loi du 21 mai 2021 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion (“Loi Molac”) et enseignement de la langue bretonne : une requête judiciaire déposée au tribunal administratif contre l’État

Les associations Div Yezh Breizh et Kelennomp! attaquent l’État pour carences fautives dans l’application de la convention État-Région de mars 2022 pour la promotion des langues de Bretagne. Suite à l’adoption de la loi Molac, le Code de l’éducation, renvoyant, pour cela, à cette convention, prévoit un développement de la proposition de l’offre d’enseignement, qui doit, à terme, être effective pour tous les élèves. Mais le rectorat de Rennes ne répond pas aux sollicitations, les conventions tardent à être renouvelées et la loi Molac, du fait des défauts de mise en œuvre, fait à présent l’objet d’une mission d’information.

[lire le communiqué]

L’Université de Bordeaux condamnée pour le traitement des langues dans sa signalétique

Une récente condamnation de l’Université de Bordeaux pour sa signalétique en anglais pose la question de la gestion des langues dans l’espace publique. En la matière, la France reste encore loin d’avoir des pratiques vertueuses. Et le traitement médiatique qui est fait de la problématique est loin d’être toujours exemplaire…

[lire la suite]

Rentrée 2025 : Où est le bilinguisme à l’école ?

En dépit de la loi Molac de 2021, du plan de l’Office public de la langue catalane, de l’ugence de la transmission du catalan et d’un discours général favorable, le développement de classes bilingues français-catalan ne figure pas dans les les priorités de la rentrée 2025-2026 présentés par la rectrice de l’Académie de Montpellier. L’Aplec, en conséquence, « demande aux services de l’Éducation nationale et aux syndicats d’enseignants d’inclure rapidement les ouvertures de nouvelles sections bilingues et l’élargissement de l’initiation dans les travaux préparatoires de la rentrée 2025 ».

[lire le communiqué]

Lettre aux députés signataires d’une proposition de loi visant à autoriser les prénoms et noms de familles autochtones

Une lettre a été adressée aux députés signataires de la proposition de loi no 887 visant à autoriser les prénoms et noms de famille autochtones, afin de les féliciter pour leur initiative, d’attirer leur attention sur les limites de cette proposition, et de les inviter à développer les arguments permettant de réduire les risques de censure par le Conseil constitutionnel.

[lire la lettre]

Une timide proposition de loi visant à autoriser les prénoms et noms de famille autochtones

Une proposition de loi ayant pour objectif d’autoriser explicitement les prénoms et noms de familles autochtones à l’état civil a été présentée par 40 députés en ce mois de février 2025. Son adoption permettrait de mettre fin aux procédures récurrentes et couteuses autour des prénoms autochtones, dont notamment le prénom Fañch. Mais, même si sa portée reste restreinte, son texte de présentation ne semble pas la prémunir entièrement contre une censure du Conseil constitutionnel…

[lire la suite]

Lettre à France Culture sur la production musicale en breton et en langues autochtones

Suite au constat des approximations et inexactitudes enchainées par France Culture, qui livre, dans « Voix tissées, voix politiques : les divas celtiques », une image de la culture bretonne figée dans la pratique traditionnelle des années 1970 et présente le breton comme une langue peu connue et extrêmement difficile à prononcer, il est demandé à la station de radio de traiter les langues et cultures autochtones avec dignité, de prendre en compte et de respecter la diversité linguistique dans ses pratiques et dans les émissions radiophoniques qu’elle diffuse.

[lire la lettre]

Koun Breizh demande au bourgmestre de Dixmude la remise en place de la plaque commémorative en langue bretonne en l’honneur des soldats bretons morts au combat en 1914

Le bourgmestre de Dixmude, Koen Coupillie, a été saisi afin que soit remise en place la plaque commémorative en langue bretonne qui avait été installée en souvenir de fusiliers marins bretons morts au combat en 1914. Les morts ne sauraient être honorés sans que leur langue et l’hommage qui leur est rendu dans leur langue ne soient respectés.

[lire le communiqué]

Affaire Artús : lettre ouverte au président de la République

Le prénom Artús a été refusé à l’état civil au motif que son orthographe est issu d’une autre langue que le français. Mettant en avant les violations le droit international, notamment au regard du respect de l’intimité de la vie privée et de l’interdiction de toute discrimination linguistique, l’avocat d’Artús et de ses parents a adressé, le 31 décembre 2024, une lettre ouverte au président de la République demandant la modification de l’état civil d’Artús.

[lire la lettre]

La cour administrative d’appel de Toulouse confirme l’interdiction pour les élus de s’exprimer directement en catalan

La bataille pour l’usage du catalan en conseil municipal se poursuit. Après le jugement du tribunal administratif de Montpellier, l’arrêt de la cour administrative de Toulouse a été rendu le 12 décembre 2024. Mais l’argumentation avancée par le juge pour interdire de s’exprimer directement en catalan en conseil municipal peine toujours à convaincre. Les maires attendent à présent d’être entendus par le Conseil d’État…

[lire la suite]

Le gouvernement de François Bayrou, les langues autochtones, les outre-mer et la démocratie

Le nouveau gouvernement a été nommé par le nouveau premier ministre François Bayrou. Ce dernier est réputé favorable aux langues autochtones. Pour autant, la nomination de ses ministres ne constitue une bonne nouvelle ni pour les langues autochtones, ni pour les outre-mer, ni pour la démocratie…

[lire la suite]

Langues régionales : non à la France linguicide

Suite à des saisines des tribunaux par les préfets de Région, une série de décisions de justice, en Corse, dans plusieurs communes de Catalogne Nord et en Martinique, montrent une volonté d’éradiquer les langues autochtones. Mais les Corses, Catalans et Martiniquais entendant effectuer des recours devant les juridictions européennes et internationales, Régions et Peuples Solidaires leur apporte un total soutien et portera avec eux une exigence de modification constitutionnelle pour mettre fin la discrimination qui frappe les langues autochtones en France et pour que le gouvernement ratifie la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.

[lire le communiqué]

Lettre de la rédaction de France 3 Euskal Herri

Sans concertation, en contradiction avec sa mission de service public, au détriment de ses téléspectateurs, de l’information de proximité et de la présence de la langue basque à l’antenne, le journal France 3 Euskal Herri sera amputé de deux minutes pour passer à 5 minutes pendant près d’un tiers de l’année, avec réduction du personnel. L’équipe de France 3 Euskal Herri demande le maintien de son édition à 7 minutes toute l’année sans réduction du personnel.

[lire la lettre]

Grande manifestation à Plouezoc'h le 22 mars 2025 pour obtenir réparation et le respect dû à notre toponymie en langue bretonne, patrimoine immatériel de l’humanité

Alors que la maire de Plouezoc'h et son adjoint en charge du dossier relatif à la définition des nouvelles adresses ont reconnu des erreurs portant atteinte à la toponymie bretonne, ils refusent de régulariser. Les autorités ont cependant le devoir de respecter la toponymie, qui appartient au patrimoine immatériel de l’humanité. Plusieurs associations bretonnes se sont regroupées et demandent à la Région Bretagne de saisir l’État afin que soit entreprise une procédure d’inscription de la toponymie en langue bretonne au patrimoine immatériel de l’humanité, de réaliser un bilan précis des atteintes commises à la toponymie bretonne depuis la loi 3DS et de le rendre public.

[lire le communiqué]

Confirmation en appel de l’interdiction du corse à l’Assemblée de Corse et au Conseil exécutif de Corse jugée en première instance

L’anticonstitutionnalité de l’emploi du corse dans les débats à l’Assemblée de Corse, qui ressort d’un jugement du tribunal administratif de Bastia, a été confirmée par un arrêt de la cour administrative de Marseille. La décision est cependant à la fois succincte, peu cohérente et assez révélatrice des pratiques de la justice administrative sur les questions relatives aux langues autochtones. Mais les problèmes qu’elle soulève méritent d’être examinés…

[lire la suite]

Forum des Nations unies sur les questions relatives aux minorités : Elen appelle à une nouvelle convention des Nations unies pour protéger les langues minoritaires, menacées et autochtones

La déclaration du Réseau européen pour l’égalité des langues montre que la situation en France est particulièrement source d’inquiétude, le réseau rappelant que « ces dernières semaines, l’Assemblée de Corse s’est vu interdire d’utiliser le corse, une station de radio en langue bretonne a été bloquée par le régulateur français Arcom, où les communes du nord de la Catalogne se sont vu interdire de parler catalan, et où le président français Macron a décrit les langues « régionales » comme une cause de division ».

[lire le communiqué]

Lettre au sénateur Michel Canévet sur l’usage du tilde dans les mentions des actes de l’état civil

Le 3 décembre 2024, le sénateur Michel Canévet a posé une question au gouvernement sur l’usage du tilde dans les mentions des actes de l’état civil. L’argumentation, en réponse, de la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Salima Saa, s’est avérée très contestable, comme le montre le courrier de félicitations et de remerciement au sénateur.

[lire la lettre]

Modifier la Constitution française pour reconnaitre les droits linguistiques des minorités linguistiques de France

Par la résolution de Diwan, Kevre Breizh et l’Institut d’études occitanes, adoptée à l’unanimité de l’Assemblée générale du Réseau européen pour l’égalité des langues qui s’est tenue à Bilbao le 9 novembre 2024, les associations membres du réseau en appellent à la communauté internationale pour que la France adapte sa Constitution à la reconnaissance de tous les droits fondamentaux humains, y compris les droits des minorités.

[lire la résolution]

Si le lycée de Ceret ne rétablit pas l’option catalan, le tribunal sera saisi

L’Aplec conteste les arguments avancés pour supprimer l’option catalan à la rentrée 2024 et demande son rétablissement dès le 2e trimestre de cette année scolaire. À défaut, les associations de parents saisiront le tribunal pour rétablir le droit des élèves lésés. La loi Molac de 2021 dispose que les langues autochtones sont enseignées dans le cadre de l’horaire normal dans le but de proposer leur enseignement à tous les élèves. Elle ne prévoit aucun seuil pour la fermeture de groupes d’enseignement, et à plus forte raison lorsque des solutions de mutualisation des heures existent dans l’établissement. Selon l’Aplec, « l’Éducation nationale est tenue de garantir la continuité pédagogique des enseignements ».

[lire le commmuniqué]

Arcom : Kevre Breizh dénonce l’atteinte aux droits des locuteurs et auditeurs brittophones

Les associations Kevre Breizh et Elen s’élèvent contre le rejet par l’Arcom du projet de radio 100 % en breton de Radio Breizh. Face à l’imposant déséquilibre entre le nombre de fréquences en langue française et en langue bretonne, « cette décision constitue une véritable discrimination par rapport aux locuteurs et auditeurs de langue bretonne ». Elle se heurte notamment aux obligations découlant de plusieurs textes de droit internationaux, et à des principes définis par le Conseil des droits de l’homme. Les deux associations annoncent qu’elles « vont examiner toutes les voies de droit ».

[lire le commmuniqué]

Agression raciste à Ti ar Vro Bro Gwened : l’agresseur condamné

Les insultes et menaces envers une salariée de Ti ar Vro Bro Gwened ont été punis de quatre mois de prison ferme pour « injures en raison de l’origine » par le tribunal judiciaire de Nantes. Outre le fait qu’ils sont humainement injustifiables et anxiogènes, mais aussi philosophiquement absurdes, ces agissements portent doublement préjudice à la culture bretonne. Tout d’abord, parce que, perpétrés à l’encontre d’une personne œuvrant pour la culture bretonne, ils nuisent au développement culturel. Ensuite, parce que, se revendiquant breton tout en assumant ses propos racistes, l’agresseur ne fait que renforcer les détracteurs de la culture bretonne.

[lire le commmuniqué]

Seconde lettre aux juges de Baiona : « La justice en langue basque et en langue basque la justice »

Dans son courrier, Gorka Roca Torre, considérant illégitime sa condamnation, indique renvoyer aux juges le relevé de condamnation qu’il a récemment reçu, et leur fait savoir qu’il ne paiera pas l’amende, étant en résistance contre l’oppression qu’ils exercent à l’encontre des bascophones.

[lire la lettre]

Un projet de radio 100 % bretonne rejeté par l’Arcom

Projet soutenu par des élus locaux, des présidents de la Région Bretagne et des cinq départements bretons, ainsi que de nombreuses autres collectivités territoriales, et qui aurait, de plus, tiré parti de l’expertise de cinq radios associatives du réseau Brudañ ha Skignañ, Radio Breizh devait être la première radio entièrement en breton diffusée en DAB+ sur tout le territoire breton, et la station demandée aurait permis une véritable visibilité au breton sur les ondes.

[lire le communiqué]

Non-application de la loi Molac et de la convention État-Région sur l’enseignement de langue bretonne : une demande indemnitaire préalable adressée au rectorat

Soulevées depuis de nombreux mois, les carences fautives de l’État dans la mise en œuvre de la convention État-Région du 15 mars 2022 portent directement atteinte à l’apprentissage et au développement de la langue bretonne dans l’Éducation nationale. En conséquence, les associations Div Yezh Breizh et Kelennomp! demandent à ce que l’État leur verse à chacune la somme de 10 000 € en réparation du préjudice moral subi.

[lire le communiqué]