Justice pour nos langues !

Des droits et une justice pour les gardiens de nos langues* !

* Les gardiens d’une langue sont les membres des communautés linguistiques parlant cette langue.

Le contexte

S’informer sur le contexte dans lequel évoluent les langues autochtones en France.

[aller]

Droits et justice

Comprendre l’état des droits et de la justice linguistique en France.

[aller]

Recommandations

Consulter les recommandations internationales relatives aux droits des minorités.

[aller]

Les actions

Participer aux actions en cours en faveur d’une réelle justice pour nos langues.

[aller]

Les actualités

Retrouver les actualités en lien avec les droits linguistiques en France.

[aller]

Lire, écouter, se documenter

Découvrir des documents en rapport avec les langues autochtones en France.

[aller]

Dernier article

Une nouvelle audience sans contradictoire dans le cadre de la 2e affaire en cours de Gorka Torre

Poursuivi pour sa participation à deux actions pour la langue basque, Gorka Torre était convoqué au tribunal de Baiona (Bayonne) le 10 septembre 2024. N’ayant pas été autorisé à s’exprimer en basque, il a quitté l’audience, comme il l’avait fait dans une autre affaire encore en cours. Ce nouvel épisode montre combien la justice française reste toujours hermétique aux droits linguistiques…

[lire la suite]

Lettre ouverte

Lettre aux membres du conseil municipal de Gwimaeg et de la commission locale chargée de l’établissement des nouvelles adresses à Gwimaeg

Appel au sens des responsabilités des élus et des membres de la commission, afin que soient conservés les noms de lieux en breton dans leur langue d’origine en tant que noms principaux, aussi bien dans les registres et bases de données officielles, nationales et locales, que dans l’affichage, conformément aux droits promus par l’Unesco, aux recommandations régionales, européennes et internationales et à l’ensemble des principes contenus dans les documents de référence en matière de toponymie.

[lire la lettre]

Communiqué

En soutien à Gorka et à l’euskara, le 10 septembre tou.tes au tribunal

Euskal Konfederazioa s’étonne que, dans un pays prônant l’égalité, et malgré les avancées constitionnelles et législatives en faveur des langues autochtones, la possibilité d’utiliser l’euskara, contrairement à ce qui se pratiquait auparavant, ne soit plus octroyée à un bascophone dans un tribunal au Pays Basque, alors qu’un prévenu francophone peut toujours, quant à lui, se défendre en langue française. Le collectif appelle à manifester le 10 septempbre 2024 devant le tribunal de Bayonne pour soutenir Gorka Torre, qui a récemment écrit aux juges du tribunal de Bayonne pour demander à pouvoir se défendre en euskara.

[lire le communiqué]

Ailleurs sur la toile

Loïg Chesnais-Girard et la toponymie en breton

Dans une lettre au président de la Région Bretagne, 12 associations le prient de demander à l’État de saisir officiellement l’Unesco pour que soit inscrite la toponymie bretonne sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, de faire dresser et rendre public un bilan exhaustif de la loi 3DS sur la toponymie bretonne en vue d’un rétablissement des noms de lieux.

[lire la lettre]

Dernières brèves

6 septembre 2024, nouvelle mobilisation à Lamballe le jour de la rentrée scolaire afin d’obtenir un enseignant bilingue. Suite à une forte mobilisation, le groupe scolaire Mathurin-Méheut a ouvert une troisième classe bilingue breton-français à l’école Lavergne, mais l’enseignante remplaçante qui y a été affectée est monolingue, et n’est donc pas en mesure d’enseigner le breton. [Lire l’article du Télégramme]

5 septembre 2024

3 septembre 2024, réponse de l’Unesco à la demande d’inscription de la toponymie bretonne sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente effectuée par l’association Koun Breizh. L’Unesco considère qu’il n’y a pas d’extrême urgence à inscrire la toponymie bretonne sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, mais appelle à la sauvegarde de ce patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Cette réponse à la requête qui avait été formulée conforte donc les demandes en faveur du respect de la toponymie bretonne. [Lire l’article de NHU]

2 septembre 2024, le budget de l’Office publique de la langue basque reste enconre inconnu le jour de la rentrée. La question de l’augmentation du budget de l’Office publique de la langue basque s’éternise : le gouvernement est absent des négociations depuis sa dissolution par Emmanuel Macron, le département reste inflexible et ce que propose la Région s’avère insuffisant. [Lire l’article de Mediabask]

1er septembre 2024, Sciences et Avenir associe l’alcool aux Bretons sur le réseau social Facebook. La stigmatisation d’une minorité a nécessairement un impact négatif sur la culture dont elle est porteuse et sur ses langues propres. Il est donc particulièrement inapproprié pour un magazine de vulgarisation scientifique de s’adonner à ce genre d’humour. [Lire l’article]

27 août 2024, lettre de Gorka Roca Torre aux juges de Baiona (Bayonne). Dans son courrier, Gorka Roca Torre fait part aux juges de Baiona de son intention de se défendre en basque lors de sa prochaine audience, le 10 septembre 2024, dans le cadre de sa deuxième affaire en cours, suite à des inscriptions en langue basque, et il y explique sa décision. [Lire la lettre]

19 août 2024, déclaration des experts de l’Onu sur les droits des peuples autochtones kanak dans le territoire non autonome de Nouvelle-Calédonie et l’accord de Nouméa. Quatre experts de l’Onu dénoncent les méthodes répressives de la France utilisées en Nouvelle-Calédonie, ainsi que les initiatives prises par la France en vue de mettre fin à des « acquis majeurs de l’accord de Nouméa concernant la reconnaissance de l’identité et des institutions autochtones kanak, du droit coutumier et des droits fonciers coutumiers », ce qui « porte atteinte à l’intégrité de l’ensemble du processus de décolonisation ». Et la remise en cause des accords de Nouméa risque d’anéantir les avancées en matière de droit en faveur des langues kanak. [Lire le communiqué]

9 août 2024, journée internationale des peuples autochtones. L’évènement n’a été l’occasion d’aucune avancée pour la reconnaissance des droits des peuples autochtones, ni pour la reconnaissance de droits pour leurs langues. [Lire l’article]

17 juillet 2024, mobilisation devant le collège Jacques Prévert à Guingamp pour le maintien de la filière bilingue français-breton. Lors de la dernière semaine de classe avant les vacances, des parents d’élèves ont appris que le rectorat avait décidé de suspendre la filière bilingue français-breton du collège Jacques Prévert à Guingamp, ce qui constitue une nouvelle illustration de la lutte que mène la France contre le bilinguisme français-breton. [Lire l’article]

5 juillet 2024

30 juin 2024, arrêt de l’émission Conta Monde sur France Bleu Occitanie. La suppression de cette émission en occitan de 21 minutes réduit considérablement le temps de présence de l’occitan sur les ondes, déjà peu élevé. [Lire le texte de la pétition sur Change.org]

27 juin 2024, rassemblement pour l’ouverture d’une nouvelle classe bilingue à Pluguffan. Pénalisés par les classes surchargées, qui montrent l’urgence qu’il y a à ouvrir une 4e classe bilingue, les parents d’élèves et leurs enfants ont répondu à l’appel de l’association des parents d’élèves Div Yezh pour interpeler l’Académie, les différents courriers sur la question qui lui ont été adressés étant restés sans réponse. [Lire l’article du Télégramme]

18 juin 2024, lettre du Collectif du 1er juin au directeur général de La Poste, Philippe Wahl. La dissolution de l’Assemblée nationale ayant causé l’annulation du rendez-vous du 11 Juin 2024, le collectif demande à ce que soit associé l’Office public de la langue bretonne au processus de préparation des adressages et à ce que soit rétablies les noms de lieux bretons dans les adresses en lien avec le Conseil régional de Bretagne administrative, l’Office public de la langue bretonne, les autres collectivités intéressées sur les cinq départements bretons et les associations culturelles bretonnes. [Lire le courrier sur NHU]

17 juin 2024, question du collectif Pour que vivent nos langues aux candidates et candidats aux législatives de juin 2024. Le collectif rappelle les blocages institutionnels concernant les prénoms autochtones dûment orthographiés avec un diacritique, les règlements autorisant l’usage des langues autochtones dans les assemblées délibératives, l’enseignement : absence de prise en compte des langues autochtones lors des réformes du collège, du lycée, “choc des savoirs” et de celle annoncée de la formation des enseignants, disparition des langues autochtones aux épreuves du baccalauréat pour les disciplines non linguistiques, absence de moyens supplémentaires pour généraliser l’enseignement des langues régionales à tous les élèves d’un territoire qui le souhaitent conformément à la loi adoptée en 2021, insécurité juridique de la circulaire de l’Éducation nationale de 2021, blocage de la contractualisation de Scola Corsa et non-renouvellement des conventions avec Seaska ou Diwan. [Lire l’article de Pour que vivent nos langues]

9 juin 2024, dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République Emmanuel Macron. Cette dissolution fait peser de lourdes menaces sur les langues autochtones, sur l’enseignement immersif, sur la possibilité même d’un enseignement des langues autochtones dans les établissements scolaires, et, plus généralement, sur les droits humains et les libertés fondamentales, ce qui soulève de vives inquiétudes. [Lire l’article]

7 juin 2024, réponse des listes candidates aux élections européennes à la question de Mediabask sur « l’officialisation des langues territoriales dans l’UE ». Renaissance apporte une réponse de nature conflictuelle en soumetant une éventuelle amélioration de la promotion et du nombre de locuteurs des langues autochtones à condition. [Lire l’article]

6 juin 2024, réponse des candidats aux élections européennes au collectif Pour que vivent nos langues. Seuls trois des candidats ou candidates ont répondu au courrier du 30 mai 2024 dans lequel le collectif les interrogeait sur leurs propositions en faveur des langues autochtones. [Lire les réponses]

3 juin 2024

1er juin 2024

Mai 2024, sondage Eurobaromètre « les Européens et leurs langues ». Pour 84 % des Européens les langues régionales et minoritaires devraient être protégées, mais la France reste à la traine en la matière, l’enseignement immersif ayant même été rendu inconstitutionnel en 2021. [Lire l’article de l’Eurobaromètre]

31 mai 2024, édito de RTL contre l’enseignement immersif. Dans l’édito de RTL du 31 mai 2014, une journaliste de la chaine, s’appuyant sur quelques préjugés et relayant ainsi le nationalisme linguistique d’État, prend position contre l’enseignement immersif. [Lire l’article]

30 mai 2024, lettre du collectif Pour que vivent nos langues aux candidats aux élections européennes. Le collectif interroge les candidates et candidats sur leurs engagements pour la reconnaissance des droits des locutrices et locuteurs des langues autochtones en France, et sur les actions qu’ils êtes prêts à mettre en œuvre au sein du Parlement européen afin que la législation française se mette en conformité avec le droit européen et les droits humains fondamentaux définis par les déclarations et conventions des Nations unies et du Conseil de l’Europe. [Lire l’article]

29 mai 2024, notification de rejet d’une requête en changement de nom de Le Floch en ar Floc’h. Dans sa réponse, le ministère de la Justice considère que « le seul désir de retrouver la typographie d’un nom de famille issue d’une langue régionale, ne constitue pas l’intérêt légitime requis par la loi. » [Voir la lettre sur Facebook]

23 mai 2024, casserolade devant l’inspection académique de Pau. Les manifestants dénoncent les refus d’ouvertures de classes et d’écoles bilingues par le directeur académique des services de l’Éducation nationale, alors que la demande sociale est manifeste, et demandent le respect de la convention, qui prévoit notamment l’ouverture d’au moins une école bilingue par an et par département. [Voir la vidéo sur Youtube]

18 mai 2024, remise d’une nouvelle convocation en justice à Gorka Torre. En réaction au manque de signalétique en basque, les inscriptions dans cette langue se sont multipliées, l’une d’elle ayant donné lieu à de nouvelles poursuites judiciaires à l’encontre d’un militant y particpant, Gorka Torre. [Lire l’article]

16 mai 2024, assemblée générale de la Fédération Alsace bilingue. La fédération s’alarme de la situation de l’enseignement de la langue autochtone d’Alsace (allemand standard et dialectes alsaciens), qui est en danger : aucune ouverture de site bilingue dans l’enseignement primaire depuis trois ans, report de l’enseignement bilingue de la petite section de maternelle à la moyenne section, fermeture de classes bilingues, réduction des heures en allemand des disciplines non linguistique en collège et lycée, non-remplacement des enseignants absents… [Lire l’article des Dernières nouvelle d’Alsace]

[Voir toutes les brèves précédentes.]

Zoom sur…

Paroles d’artistes, reportages et films

D’où qu’ils soient, des médias se sont penchés sur la question des langues autochtones et des artistes ont pris position en leur faveur. Il s’agit là d’un combat permanent pour la dignité humaine, y compris en France, où les droits humains fondamentaux liés aux langues sont toujours ignorés.

[aller]

Étonnant, non ?

Lettre à la présidence de la République d’Irlande

Le jeudi 26 août 2021, vous avez parlé au président français, Emmanuel Macron, et vous lui avez dit combien était importante la langue bretonne pour la culture française. En tant que citoyen français de Bretagne et locuteur de breton, je voudrais tout d’abord vous féliciter et vous remercier pour avoir pris position en faveur de notre langue et de notre cause. Vos mots sont importants pour nous…

[lire la suite]

Vos impressions…

Livre d’or

Voir les commentaires des utilisateurs. Vous pouvez également donner votre avis en publiant votre message.

[aller]