Des droits et une justice pour les gardiens de nos langues* !
* Les gardiens d’une langue sont les membres des communautés linguistiques parlant cette langue.
Le contexte
S’informer sur le contexte dans lequel évoluent les langues autochtones en France.
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Droits et justice
Comprendre l’état des droits et de la justice linguistique en France.
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Participer aux actions en cours en faveur d’une réelle justice pour nos langues.
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Dernier article
Une nouvelle audience sans contradictoire dans le cadre de la 2e affaire en cours de Gorka Torre
Lettre ouverte
Lettre aux membres du conseil municipal de Gwimaeg et de la commission locale chargée de l’établissement des nouvelles adresses à Gwimaeg
Communiqué
En soutien à Gorka et à l’euskara, le 10 septembre tou.tes au tribunal
Ailleurs sur la toile
Loïg Chesnais-Girard et la toponymie en breton
Dernières brèves
6 septembre 2024, nouvelle mobilisation à Lamballe le jour de la rentrée scolaire afin d’obtenir un enseignant bilingue. Suite à une forte mobilisation, le groupe scolaire Mathurin-Méheut a ouvert une troisième classe bilingue breton-français à l’école Lavergne, mais l’enseignante remplaçante qui y a été affectée est monolingue, et n’est donc pas en mesure d’enseigner le breton. [Lire l’article du Télégramme]
5 septembre 2024
- Le réseau Diwan lance un appel afin de surmonter le péril qui pèse sur lui du fait d’un manque de 500 000 € pour équilibrer son exercice comptable 2024. Le réseau doit faire face à une hausse des coûts de fonctionnement due à l’inflation et aux augmentations légales du montant des salaires, tandis que le niveau de soutien des partenaires publics du réseau est passé de 50,7 % en 2019 à 45,9 % actuellement. Diwan dénonce le manque de soutien des collectivités de Loire-Atlantique et du rectorat de Nantes et lance un appel aux dons. [Lire l’article de France Bleu] [Page de soutien de Diwan]
- Lettre de 20 parlementaires au président de la République sur les difficultés financières mettant en péril le réseau Diwan. Le réseau d’enseignement associatif Diwan, qui propose un enseignement gratuit et laïc à plus de 4000 élèves en Bretagne sous la forme d’un enseignement immersif en langue bretonne, est réseau majeur en Bretagne, dispensant un enseignement de qualité, avec d’excellents résultats aux examens, et jouant un rôle important dans la transmission du breton, mais il se trouve aujourd’hui menacé à brève échéance. [Lire la lettre]
3 septembre 2024, réponse de l’Unesco à la demande d’inscription de la toponymie bretonne sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente effectuée par l’association Koun Breizh. L’Unesco considère qu’il n’y a pas d’extrême urgence à inscrire la toponymie bretonne sur la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, mais appelle à la sauvegarde de ce patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Cette réponse à la requête qui avait été formulée conforte donc les demandes en faveur du respect de la toponymie bretonne. [Lire l’article de NHU]
2 septembre 2024, le budget de l’Office publique de la langue basque reste enconre inconnu le jour de la rentrée. La question de l’augmentation du budget de l’Office publique de la langue basque s’éternise : le gouvernement est absent des négociations depuis sa dissolution par Emmanuel Macron, le département reste inflexible et ce que propose la Région s’avère insuffisant. [Lire l’article de Mediabask]
1er septembre 2024, Sciences et Avenir associe l’alcool aux Bretons sur le réseau social Facebook. La stigmatisation d’une minorité a nécessairement un impact négatif sur la culture dont elle est porteuse et sur ses langues propres. Il est donc particulièrement inapproprié pour un magazine de vulgarisation scientifique de s’adonner à ce genre d’humour. [Lire l’article]
27 août 2024, lettre de Gorka Roca Torre aux juges de Baiona (Bayonne). Dans son courrier, Gorka Roca Torre fait part aux juges de Baiona de son intention de se défendre en basque lors de sa prochaine audience, le 10 septembre 2024, dans le cadre de sa deuxième affaire en cours, suite à des inscriptions en langue basque, et il y explique sa décision. [Lire la lettre]
19 août 2024, déclaration des experts de l’Onu sur les droits des peuples autochtones kanak dans le territoire non autonome de Nouvelle-Calédonie et l’accord de Nouméa. Quatre experts de l’Onu dénoncent les méthodes répressives de la France utilisées en Nouvelle-Calédonie, ainsi que les initiatives prises par la France en vue de mettre fin à des « acquis majeurs de l’accord de Nouméa concernant la reconnaissance de l’identité et des institutions autochtones kanak, du droit coutumier et des droits fonciers coutumiers », ce qui « porte atteinte à l’intégrité de l’ensemble du processus de décolonisation ». Et la remise en cause des accords de Nouméa risque d’anéantir les avancées en matière de droit en faveur des langues kanak. [Lire le communiqué]
9 août 2024, journée internationale des peuples autochtones. L’évènement n’a été l’occasion d’aucune avancée pour la reconnaissance des droits des peuples autochtones, ni pour la reconnaissance de droits pour leurs langues. [Lire l’article]
17 juillet 2024, mobilisation devant le collège Jacques Prévert à Guingamp pour le maintien de la filière bilingue français-breton. Lors de la dernière semaine de classe avant les vacances, des parents d’élèves ont appris que le rectorat avait décidé de suspendre la filière bilingue français-breton du collège Jacques Prévert à Guingamp, ce qui constitue une nouvelle illustration de la lutte que mène la France contre le bilinguisme français-breton. [Lire l’article]
5 juillet 2024
- Assemblée générale de l’Aplec. Bien qu’en développement de par l’augmentation du nombre d’élèves qui en bénéficient, l’enseignement du catalan touche un pourcentage d’élèves de plus en plus réduit du fait des carences de l’action publique en faveur de cet enseignement. [Lire l’article]
- Lancement par Amics de Conta Monde de la pétition pour le rétablissement de l’émission Conta Monde dans la grille de France Bleu Occitanie à la rentrée 2024. Les signataires souligne que l’arrêt de l’émission est contraire à l’article 6 du cahier des charges de Radio France : « Elle veille à ce que les stations locales contribuent à l'expression des langues régionales ». [Lire le texte de la pétition sur Change.org]
30 juin 2024, arrêt de l’émission Conta Monde sur France Bleu Occitanie. La suppression de cette émission en occitan de 21 minutes réduit considérablement le temps de présence de l’occitan sur les ondes, déjà peu élevé. [Lire le texte de la pétition sur Change.org]
27 juin 2024, rassemblement pour l’ouverture d’une nouvelle classe bilingue à Pluguffan. Pénalisés par les classes surchargées, qui montrent l’urgence qu’il y a à ouvrir une 4e classe bilingue, les parents d’élèves et leurs enfants ont répondu à l’appel de l’association des parents d’élèves Div Yezh pour interpeler l’Académie, les différents courriers sur la question qui lui ont été adressés étant restés sans réponse. [Lire l’article du Télégramme]
18 juin 2024, lettre du Collectif du 1er juin au directeur général de La Poste, Philippe Wahl. La dissolution de l’Assemblée nationale ayant causé l’annulation du rendez-vous du 11 Juin 2024, le collectif demande à ce que soit associé l’Office public de la langue bretonne au processus de préparation des adressages et à ce que soit rétablies les noms de lieux bretons dans les adresses en lien avec le Conseil régional de Bretagne administrative, l’Office public de la langue bretonne, les autres collectivités intéressées sur les cinq départements bretons et les associations culturelles bretonnes. [Lire le courrier sur NHU]
17 juin 2024, question du collectif Pour que vivent nos langues aux candidates et candidats aux législatives de juin 2024. Le collectif rappelle les blocages institutionnels concernant les prénoms autochtones dûment orthographiés avec un diacritique, les règlements autorisant l’usage des langues autochtones dans les assemblées délibératives, l’enseignement : absence de prise en compte des langues autochtones lors des réformes du collège, du lycée, “choc des savoirs” et de celle annoncée de la formation des enseignants, disparition des langues autochtones aux épreuves du baccalauréat pour les disciplines non linguistiques, absence de moyens supplémentaires pour généraliser l’enseignement des langues régionales à tous les élèves d’un territoire qui le souhaitent conformément à la loi adoptée en 2021, insécurité juridique de la circulaire de l’Éducation nationale de 2021, blocage de la contractualisation de Scola Corsa et non-renouvellement des conventions avec Seaska ou Diwan. [Lire l’article de Pour que vivent nos langues]
9 juin 2024, dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République Emmanuel Macron. Cette dissolution fait peser de lourdes menaces sur les langues autochtones, sur l’enseignement immersif, sur la possibilité même d’un enseignement des langues autochtones dans les établissements scolaires, et, plus généralement, sur les droits humains et les libertés fondamentales, ce qui soulève de vives inquiétudes. [Lire l’article]
7 juin 2024, réponse des listes candidates aux élections européennes à la question de Mediabask sur « l’officialisation des langues territoriales dans l’UE ». Renaissance apporte une réponse de nature conflictuelle en soumetant une éventuelle amélioration de la promotion et du nombre de locuteurs des langues autochtones à condition. [Lire l’article]
6 juin 2024, réponse des candidats aux élections européennes au collectif Pour que vivent nos langues. Seuls trois des candidats ou candidates ont répondu au courrier du 30 mai 2024 dans lequel le collectif les interrogeait sur leurs propositions en faveur des langues autochtones. [Lire les réponses]
3 juin 2024
- Lettre au député Pieyre-Alexandre Anglade au sujet du droit relatif aux diacritiques dans les prénoms. Ne parvenant pas à faire enregistrer en France le prénom de leur fille Lilòia correctement orthographié, alors qu’il a pu l’être en Belgique, des parents espèrent un assouplissement de l’État sur la question. [Lire la lettre]
- Lettre à RTL au sujet de son édito du 31 mai 2024 contre l’enseignement immersif. Cette prise de contact constitue une tentative d’amorce de dialogue avec la chaine en vue d’une amélioration de la qualité des informations diffusées concernant l’enseignement immersif et les questions relatives aux langues autochtones. [Lire la lettre]
1er juin 2024
- Rassemblement de membres du collectif national “Pour que vivent nos langues” devant des préfectures et sous-préfectures de plusieurs régions de France. Le collectif demande une modification de l’article 2 de la Constitution française, qui s’avère indispensable pour le devenir des langues autochtones, et, à travers elles, du patrimoine culturel, cette révision de la Constitution étant en particulier nécessaire à l’amélioration des conditions d’apprentissage et de pratique des langues autochtones, ainsi qu’au droit de vivre dans ces langues et même à la liberté de choix des prénoms autochtones. [Lire le communiqué de Div Yezh Breizh]
- Création du Collectif du 1er juin. Plus d’une dizaine d’associations, l’Office public de la langue bretonne et quelques personnalités se sont rassemblés à Vannes où ils ont fait le point sur la francisation des noms de lieu en Bretagne suite à la loi 3DS, et se sont constitués en collectif. [Lire l’article de l’Agence Bretagne Presse]
Mai 2024, sondage Eurobaromètre « les Européens et leurs langues ». Pour 84 % des Européens les langues régionales et minoritaires devraient être protégées, mais la France reste à la traine en la matière, l’enseignement immersif ayant même été rendu inconstitutionnel en 2021. [Lire l’article de l’Eurobaromètre]
31 mai 2024, édito de RTL contre l’enseignement immersif. Dans l’édito de RTL du 31 mai 2014, une journaliste de la chaine, s’appuyant sur quelques préjugés et relayant ainsi le nationalisme linguistique d’État, prend position contre l’enseignement immersif. [Lire l’article]
30 mai 2024, lettre du collectif Pour que vivent nos langues aux candidats aux élections européennes. Le collectif interroge les candidates et candidats sur leurs engagements pour la reconnaissance des droits des locutrices et locuteurs des langues autochtones en France, et sur les actions qu’ils êtes prêts à mettre en œuvre au sein du Parlement européen afin que la législation française se mette en conformité avec le droit européen et les droits humains fondamentaux définis par les déclarations et conventions des Nations unies et du Conseil de l’Europe. [Lire l’article]
29 mai 2024, notification de rejet d’une requête en changement de nom de Le Floch en ar Floc’h. Dans sa réponse, le ministère de la Justice considère que « le seul désir de retrouver la typographie d’un nom de famille issue d’une langue régionale, ne constitue pas l’intérêt légitime requis par la loi. » [Voir la lettre sur Facebook]
23 mai 2024, casserolade devant l’inspection académique de Pau. Les manifestants dénoncent les refus d’ouvertures de classes et d’écoles bilingues par le directeur académique des services de l’Éducation nationale, alors que la demande sociale est manifeste, et demandent le respect de la convention, qui prévoit notamment l’ouverture d’au moins une école bilingue par an et par département. [Voir la vidéo sur Youtube]
18 mai 2024, remise d’une nouvelle convocation en justice à Gorka Torre. En réaction au manque de signalétique en basque, les inscriptions dans cette langue se sont multipliées, l’une d’elle ayant donné lieu à de nouvelles poursuites judiciaires à l’encontre d’un militant y particpant, Gorka Torre. [Lire l’article]
16 mai 2024, assemblée générale de la Fédération Alsace bilingue. La fédération s’alarme de la situation de l’enseignement de la langue autochtone d’Alsace (allemand standard et dialectes alsaciens), qui est en danger : aucune ouverture de site bilingue dans l’enseignement primaire depuis trois ans, report de l’enseignement bilingue de la petite section de maternelle à la moyenne section, fermeture de classes bilingues, réduction des heures en allemand des disciplines non linguistique en collège et lycée, non-remplacement des enseignants absents… [Lire l’article des Dernières nouvelle d’Alsace]
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