Justice pour nos langues !

Des droits et une justice pour les gardiens de nos langues* !

* Les gardiens d’une langue sont les membres des communautés linguistiques parlant cette langue.

Le contexte

S’informer sur le contexte dans lequel évoluent les langues autochtones en France.

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Droits et justice

Comprendre l’état des droits et de la justice linguistique en France.

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Recommandations

Consulter les recommandations internationales relatives aux droits des minorités.

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Les actions

Participer aux actions en cours en faveur d’une réelle justice pour nos langues.

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Les actualités

Retrouver les actualités en lien avec les droits linguistiques en France.

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Appel à manifester

Mobilisation le 17 mai 2025 à Rennes pour la langue bretonne et contre la réduction drastique des contrats aidés

La politique d’austérité sans précédent adoptée par l’État, la baisse drastique du nombre de contrats aidés, la diminution des aides allouées, allant jusqu’à la leur suppression totale comme pour les Pays de la Loire, mettent en péril les acteurs linguistiques et culturels dans un contexte de diminution du nombre de locuteurs. La situation est alarmante : situation du lycée Diwan de Carhaix, fermeture d’Amzer Nevez, difficultés de Sonerion et Dastum. Et la stagnation des moyens du ministère de l’Éducation nationale, le non-respect de la convention État-Région et l’absence de versement du forfait scolaire par certaines communes montrent aussi la nécessité d’un statut particulier à l’enseignement associatif immersif et laïque en langue autochtone.

[lire l’appel à manifester]

Dernier article

Scène de glottophobie ordinaire sur TF1 lors du passage à « The Voice » du chanteur Cédrik

Le chanteur Cédrik a interprété une chanson de Charles Aznavour traduite en provençal. L’une des juges a eu des attitudes de rejet manifeste : après un haussement de sourcils dès les premières paroles, elle s’est enquise de savoir si c’était du français, visiblement dérangée, et a poursuivi avec des grimaces. Pour un autre, il s’agissait d’« un patois ». Après la prestation, un troisième a critiqué les sons de la langue choisie par le chanteur pour son interprétation. L’environnement social monolingue qui a été instauré sous l’effet d’une politique nationaliste excluante induit de tels comportements glottophobes.

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Lettres ouvertes

Lettres au sénateur Max Brisson au sujet des défauts d’application de la loi Molac

Un nouveau courrier a été adressé au sénateur Max Brisson, afin d’apporter un complément d’information sur les défauts d’application de la loi Molac dans le domaine de la justice. Il y est mis en évidence des violations du principe d’égalité devant la loi, qui constituent des entorses à l’État de droit et desquelles résulte une insécurité juridique, contraire aux principes de fonctionnement d’une société démocratique.

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Guyane

Demande au Sénat d’une Commission vérité et réconciliation par d’anciens pensionnaires autochtones des “Homes indiens”

Plusieurs anciens pensionnaires des “Homes indiens” se sont rendus au Sénat le 10 avril 2025. Les questions d’assimilation linguistique et culturelle et d’acculturation y ont été largement soulevées. Les séquelles qu’ils portent les amènent à plaider pour la mise en place d’une Commission vérité et réconciliation…

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Ailleurs sur la toile

Langues régionales : “Imposer une langue unique et essayer d’empêcher les gens de parler la leur, est une caractéristique des régimes despotiques”

Le sociologue Philippe Blanchet observe que la politique française en matière de langues tient du despotisme : « Ce qui caractérise une tyrannie, c’est le fait de ne pas respecter les droits fondamentaux des gens, or, parmi ces droits fondamentaux, il y a le droit de parler sa propre langue. »

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Dernières brèves

18 avril 2025, information sur l’appel par le parquet général de la décision du tribunal de Lorient autorisant le prénom Fañch. L’État persiste dans son acharnement judiciaire contre le prénom Fañch, et le procureur privilégie à l’application de la jurisprudence de la cour d’appel de Rennes l’obéissance à la logique nationaliste du ministère. L’assimilation linguistique et culturelle reste une affaire d’État, et ce dernier n’entend faire aucun compromis, même face au manque de moyens criant de la justice et à la mobilisation exceptionnelle de la juridiction devant un procès d’une ampleur inédite. [Lire l’article du Télégramme]

14 avril 2025, appel à manifester de Diwan pour la langue bretonne et contre la réduction drastique des contrats aidés. La politique d’austérité sans précédent adoptée par l’État, la baisse drastique du nombre de contrats aidés, la diminution des aides allouées, allant jusqu’à la leur suppression totale comme pour les Pays de la Loire, mettent en péril les acteurs linguistiques et culturels dans un contexte de diminution du nombre de locuteurs. La situation est alarmante : situation du lycée Diwan de Carhaix, fermeture d’Amzer Nevez, difficultés de Sonerion et Dastum. Et la stagnation des moyens du ministère de l’Éducation nationale, le non-respect de la convention État-Région et l’absence de versement du forfait scolaire par certaines communes montrent aussi la nécessité d’un statut particulier à l’enseignement associatif immersif et laïque en langue autochtone. [Lire l’appel à manifester]

13 avril 2025, lancement de la pétition « Exigez que France TV/FR3 arrête de supprimer les émissions en langues régionales ». L’émission hebdomadaire en langues autochtones sur France 3, déjà limitée à une heure par semaine, connait des suppressions répétées sous prétexte d’événements sportifs ou autres. En tant que service public, il est de la responsabilité de France TV de contribuer à la diversité culturelle et linguistique du pays. [Lire le texte de la pétition]

11 avril 2025, audience de Gorka Torre et Intza Gurrutxaga au tribunal de Baiona (Bayonne). Les deux défenseurs de la langue basque se sont vus interdire de s’exprimer en basque et ont été contraints de quitter l’audience. En réaction, des voix se sont élevées dans la salle : « Euskal Herrian euskaraz » (« En basque au Pays Basque »). Un rassemblement de soutien se tenait aussi à l’extérieur. [Lire l’article de Mediabask]

10 avril 2025

6 avril 2025, manifestation pour la défense de la langue basque à Baiona (Bayonne). Cette mobilisation pour la défense de la langue basque, qui a rassemblé 1500 manifestants, est intervenue quelques jours avant l’audience de Gorka Torre et Intza Gurrutxaga, membres de l’association Euskal Herrain Euskaraz, dont le principal objectif est de permettre de vivre pleinement en basque au Pays Basque. Jusqu’à présent, les juges refusent l’utilisation du basque dans les procédures judiciaires malgré les demandes en ce sens. Un rassemblement de soutien est prévu le 11 avril 2025, jour de l’audience. [Lire l’article d’Actu.fr]

4 avril 2025

2 avril 2025, témoignage de la chanteuse Zine après une invitation d’une radio pour présenter son travail. La manière dont la chanteuse a été reçue par une radio de service public à vocation régionale semble illustrer une montée en puissance des pratiques glottophobes en France. Il apparait donc utile de rappeler que l’article 225-1 du Code pénal définit comme une discrimination non seulement les comportements sexistes, mais aussi la capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français : « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine, de leur sexe, […], de leur capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, […]. » [Lire le message Facebook de Zine]

1er avril 2025, appel à manifester pour défendre la langue bretonne. Ouvert à signature, l’appel « Défendons la langue et la culture bretonne / Difennomp ar brezhoneg ha sevenadur Breizh ! 17/05/2025 — Roazhon / Rennes » annonce une manifestation le 17 mai 2025 à Rennes pour défendre la langue bretonne. [Lire le texte de l’appel]

30 mars 2025, information sur la mise en péril de l’initiation au breton dans les écoles du pays de Morlaix et de KLT-Ti ar Vro Montroulez. Alors que la fédération d’associations KLT-Ti ar Vro Montroulez dispose d’une convention assurant la prise en charge par le Département de 50 % du coût global, la subvention compensatoire qui lui a été versée par ce dernier s’est élevé 60 € à peine, la privant ainsi de 20 000 €, qui lui sont pourtant nécessaires à l’organisation de l’initiation au breton dans les écoles et à son fonctionnement même. [Lire l’article du Télégramme]

26 mars 2025, intervention de Christian Troadec au Conseil régional de Bretagne. Le conseiller régional Christian Troadec demande que la Région prenne directement en charge le fonctionnement du lycée Diwan de Carhaix. [Lire l’article du Journal de la Bretagne]

22 mars 2025, scène de glottophobie ordinaire sur TF1 dans l’émission « The Voice ». Le chanteur Cédrik a interprété une chanson de Charles Aznavour traduite en provençal. L’une des juges a eu des attitudes de rejet manifeste : après un haussement de sourcils dès les premières paroles, elle s’est enquise de savoir si c’était du français, visiblement dérangée, et a poursuivi avec des grimaces. Pour un autre, il s’agissait d’« un patois ». Après la prestation, un troisième a critiqué les sons de la langue choisie par le chanteur pour son interprétation. L’environnement social monolingue qui a été instauré sous l’effet d’une politique nationaliste excluante induit de tels comportements glottophobes. [Lire l’article]

20 mars 2025, manifeste en faveur de la prise en charge de la langue régionale d’Alsace par l’État et ses administrations et par les médias publics. Initiative citoyenne alsacienne (ICA) entend que soit demandé aux administrations d’État et aux médias publics d’utiliser la langue régionale d’Alsace (allemand standard et dialectes d’Alsace) dans au moins 30 % de leurs activités administratives, éducatives, informatives et culturelles, selon le modèle linguistique suisse. [Lire le texte du manifeste]

19 mars 2025

17 mars 2025, texte d’opinion de Gorka Roca Torre. Pointant la différence de traitement opéré par Libération dans l’écriture des toponymes selon les territoires concernés, Gorka Roca Torre demande l’officialisation sans francisation des toponymes basques, et communique aux juges sa volonté de s’exprimer en basque à son prochain procès du 11 avril 2025. [Lire le texte]

15 mars 2025, manifestation de soutien aux écoles de La Bressola. Plus de 2000 personnes se sont rassemblées pour l’enseignement immersif en catalan, actuellement menacé par les difficultés financières, les aides de la Région et du Département s’avérant insuffisantes. [Lire l’article de L’Indépendant]

13 mars 2025

12 mars 2025, conférence de presse de Intza Gurrutxaga et Gorka Torre. Soutenus par diverses personnalités et par des représentants de mouvements populaires, associations et syndicats, les deux membres du collectif Euskal Herrian Euskaraz (en euskara au Pays Basque) qui seront jugés le 11 avril 2025 ont fait valoir que « l’euskara doit être une priorité et devenir un outil essentiel pour ceux qui travaillent pour une société sans discriminations » et se sont fait l’écho de l’appel à manifester à Baiona (Bayonne) le 6 avril 2015 pour la langue basque. [Lire l’article de Mediabask]

10 mars 2025, l’État attaqué par les associations Div Yezh Breizh et Kelennomp! pour carences fautives dans l’application de la convention État-Région de mars 2022 pour la promotion des langues de Bretagne. Suite à l’adoption de la loi Molac, le Code de l’éducation, renvoyant, pour cela, à la convention État-Région, prévoit un développement de la proposition de l’offre d’enseignement, qui doit, à terme, être effective pour tous les élèves. Mais le rectorat de Rennes ne répond pas aux sollicitations, les conventions tardent à être renouvelées et la loi Molac, du fait des défauts de mise en œuvre, fait à présent l’objet d’une mission d’information. [Lire le communiqué de Kelennomp!]

7 mars 2025, information sur l’offre d’enseignement de l’occitan. Dans les Pyrénées-Atlantiques, l’occitan ne fait l’objet que d’un enseignement optionnel en tant que troisième langue vivante. Aucune langue ne peut se maintenir sur un territoire en étant enseignée aussi faiblement. [Lire l’article de Sud Ouest]

5 mars 2025, information sur la requête déposée au tribunal administratif de Rennes contre l’État, à l’initiative de Div Yezh Breizh et Kelennomp!. La fédération des associations de parents pour l’enseignement du et en breton à l’école publique, Div Yezh, et l’association des enseignants de et en langue bretonne, Kelennomp!, entendent obliger le rectorat à respecter les engagements découlant de la Convention État-Région en Bretagne de mars 2022 sur la transmission de la langue bretonne, qui, selon le cabinet d’avocat Coudray, a force contraignante depuis la loi Molac de 2021. [Lire l’article du Télégramme]

3 mars 2025, appel de Mignoned Fañch à soutenir la proposition de loi visant à autoriser les prénoms et noms de familles autochtones comportant un diacritique. La liste des signataires de la proposition de loi « visant à autoriser les signes diacritiques des langues régionales de la France figurant dans les prénoms et les noms des personnes dénommées dans les actes d’état civil », déposée par la députée Annaïg Le Meur le 4 février 2025, est régulièrement mise à jour sur le site de l’Assemblée nationale. Mignoned Fañch propose un modèle de lettre à envoyer à votre député pour soutenir cette proposition de loi et augmenter ses chances d’être adoptée. [Lire l’appel de Mignoned Fañch]

2 mars 2025, classe bilingues de trois sites menacées en Béarn. Le mouvement Endavant ! rappelle qu’aucune nouvelle classe bilingue français-occitan n’avait ouvert en 2024 et que l’académie avait promis que la carte scolaire 2025 permettrait de répondre à la demande d’enseignement bilingue. Mais, une nouvelle fois, l’Éducation nationale est apparu favorable à l’enseignement bilingue dans les paroles tout en restant opposée dans ses actes, puisque des prévisions de réductions de postes concernent trois sites : Mazerolles, Garlin et Asson. Pour Endavant !, qui demande des rectifications, il s’agit là d’une « opération de démantèlement ». [Lire l’article de La République des Pyrénées]

28 février 2025

27 février 2025

25 février 2025, le sujet des prénoms autochtones abordé au journal télévisé de TF1. Au journal de 20 h diffusé par TF1, un reportage a clairement dénigré les prénoms autochtones sur lesquels il existe un contentieux dû à la présence d’un diacritique, en dépit de leur valeur patrimoniale, et dénigré, par là même, le choix des parents en traitant du sujet au sein d’un reportage intitulé : « Prénoms farfelus : tout est permis ? ». Le cas du prénom occitan Artús a alors été évoqué au beau milieu de prénoms inventés par des parents désireux de les donner à leurs enfants. [Voir le reportage de TF1]

24 février 2025, annulation de la rectification de l’état civil d’un petit Fañch ordonnée par le tribunal de Lorient. Le tribunal a ainsi décidé que l’enfant pourra donc conserver le tilde de son prénom, mais le procureur fait savoir qu’il faut s’attendre à un recours : « La décision rendue nécessite une analyse mais un appel du ministère public paraît hautement probable ». [Lire les articles du Télégramme et de Ouest-France]

20 février 2025

17 février 2025, réaction du sénateur Max Brisson aux défauts d’application de la loi Molac. Sur « la situation des langues régionales de notre pays » et « plus particulièrement l’application de la loi du 21 mai 2021 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion », le sénateur Max Brisson relève que « presque trois années après son adoption, des remontées de terrain indiquent des défaillances de sa mise en œuvre dans de nombreux territoires ». Soulignant que « la garantie de leur promotion est indispensable et l’application de la loi Molac nécessaire », il appelle à « l’élaboration d’un bilan sur son application dans les territoires, afin d’en déterminer les réussites et les freins, et ainsi garantir sa mise en œuvre effective ». Et il précise : « Le Sénat, pour sa part, y travaillera. » [Voir le compte-rendu de séance]

12 février 2025, la fédération Div Yezh Breizh reçue à la direction académique des Côtes d’Armor. Div Yezh Breizh a rappelé que l’enseignement public bilingue est en croissance ininterrompue depuis sa création en 1983 et qu’il n’est donc en rien concerné par le déclin de la démographique scolaire. Aussi, Div Yezh Breizh a appelé à travailler, non seulement aux ouvertures nécessaires et attendues, mais aussi à la consolidation des filières existantes, en particulier durant leur phase d’installation dans les écoles, 80 % des élèves supplémentaires de la dernière rentrée étant issus des filières existantes. En plus du renforcement des moyens dans les différents sites en structuration, ainsi que l’appellent différentes situations locales, Div Yezh Breizh a demandé que soit suspendue la décision de suppression du poste à l’école St Roch. [Lire la publication Facebook de Div Yezh Breizh]

11 février 2025, annonce d’une manifestation le 6 avril 2025 à Bayonne pour dénoncer les discriminations envers la langue basque. Le mouvement Euskal Herrian Euskaraz organise une manifestation contre les discriminations linguistiques dont sont victimes les bascophones quelques jours avant le procès de deux militants linguistiques basques, prévu le 11 avril 2025. L’un deux, Gorka Torre a déjà été condamné après avoir refusé de se défendre à deux reprises, les juges lui ayant chaque fois interdit de s’exprimer en basque. [Lire l’article de Mediabask]

8 février 2025, lettre aux députés signataires d’une proposition de loi visant à autoriser les prénoms et noms de familles autochtones. Un courrier a été adressé aux députés signataires de la proposition de loi no 887 visant à autoriser les prénoms et noms de famille autochtones, afin de les féliciter pour leur initiative, d’attirer leur attention sur les limites de cette proposition, et de les inviter à développer les arguments permettant de réduire les risques de censure par le Conseil constitutionnel. [Lire la lettre]

6 février 2025, audience concernant l’affaire du prénom du petit Fañch Pichancourt. Cette audience fait suite aux conclusions du procureur de Lorient opposées au prénom Fañch, qui ont été rendues le 6 décembre 2024. Devant le tribunal, six policiers CRS était présents pour parer aux éventuelles attaques des dangereux tildes bretons, qui n’ont rien de commun avec les inoffensifs tildes basques, ces derniers étant parfaitement acceptés par le procureur de Bayonne. Il est à souhaiter que la famille obtiendra gain de cause et que le petit Fañch pourra garder son prénom. [Lire l’article du site de Mignoned Fañch]

4 février 2025, proposition de loi visant à autoriser les signes diacritiques des langues régionales de la France figurant dans les prénoms et les noms des personnes dénommées dans les actes d’état civil. Sans aller jusqu’au plein respect des règles d’écriture des noms propres en français, qui nécessitent curieusement une loi pour être appliquées, cette proposition de loi constituerait, en cas d’adoption, une avancée qui permettrait de résoudre plusieurs affaires en cours, à condition toutefois qu’elle passe l’épreuve du Conseil constitutionnel en cas de saisine. [Lire l’article]

3 février 2025, lettre à France Culture concernant l’émission « Voix tissées, voix politiques : les divas celtiques ». Suite au constat des approximations et inexactitudes enchainées par France Culture, qui livre, dans « Voix tissées, voix politiques : les divas celtiques », une image de la culture bretonne figée dans la pratique traditionnelle des années 1970 et présente le breton comme une langue peu connue et extrêmement difficile à prononcer, il est demandé à la station de radio de traiter les langues et cultures autochtones avec dignité, de prendre en compte et de respecter la diversité linguistique dans ses pratiques et dans les émissions radiophoniques qu’elle diffuse. [Lire la lettre]

31 janvier 2025

30 janvier 2025, annonce de l’enseignement de langues autochtones, notamment le basque et le catalan, à la Sorbonne. Si le basque et le catalan seront enseignés à la Sorbonne, ce n’est que parce que l’enseignement des trois langues autochtones co-officielles d’Espagne, intégré à la discipline « Langues et cultures régionales de la péninsule ibérique : basque, catalan et galicien », est financé par l’institut Etxepare, l’institut Ramon Llull et la junte de Galice. [Lire l’article de Mediabask]

22 janvier 2025, des blocages concernant la politique linguistique pointés en Bretagne. Suite à la publication de résultats montrant la chute drastique du nombre de locuteurs de breton, Yvon Ollivier pointe l’absence de réponse à la demande d’évaluation de la politique linguistique par une structure professionnelle indépendante, le blocage de projets d’ouverture de classes bilingues, le démantèlement des filières bilingues et l’insuffisance du nombre d’enseignants formés en breton, alors que des associations à même de les former sont présentes sur le territoire. [Lire l’article du Télégramme]

21 janvier 2025, aide aux écoles immersives en catalan La Bressola. Après 48 heures de campagne de collecte de dons, Òmnium Cultural est en mesure d’apporter 50 470 euros à La Bressola. Et le gouvernement autonome de Catalogne envisage d’augmenter son aide à La Bressola de 150 000 euros, passant ainsi de 650 000 euros à 800 000 euros. Les élèves de La Bressola et leurs familles ont donc de quoi se rassurer, la question du financement des écoles immersives de Catalogne Nord est prise très au sérieux de l’autre côté de la frontière. [Lire l’article de Ara]

20 janvier 2025, données de l’étude socio-linguistique commandée par la région Bretagne à l’institut TMO en 2024 rendues publiques. Les résultats de cette nouvelle enquête montrent un effondrement du nombre de locuteurs de breton, qui a diminué de moitié en six ans à peine, passant de 214 000 en 2018, date de la précédente enquête, à 107 000 en 2024. Le nombre de locuteurs de gallo a lui aussi chuté dans le même temps, passant de 191 000 en 2018 à 132 000 en 2024. En six ans, le breton a ainsi perdu 107 000 locuteurs, tandis que le gallo en a perdu 59 000. Les langues autochtones ne peuvent se maintenir sans une proposition généralisée d’enseignement dans ces langues dans les territoires concernés, qui serait à instaurer au moins jusqu’à la fin du primaire, conformément au droit international porté par les Nations unies. [Lire l’article de Ici]

15 janvier 2025, dénonciation de la discrimination linguistique dont sont victimes les artistes créant en langue autochtone par une artiste niçoise. Dans un article de son site, Zine met en évidence la discrimination linguistique opérée par certaines stations de radio, parfois même de manière assumée. Elle évoque le cas de de la station France Bleu Azur, devenue depuis Ici Azur : « Ils indiquent ne pas pouvoir diffuser les auteurs compositeurs de la langue autochtone ». Et sa vidéo du même jour expose l’enjeu démocratique, qui soulève de multiples problématiques : « centralisation de la culture dominante, culture imposée “d’en haut” », « préjugés », « stéréotypes », « discrimination culturelle et linguistique », « inégalité d’accès à la culture locale »… La diversité linguistique étant menacée et la diversité des langues dans la création artistique étant une réalité, elle met en avant la responsabilité qu’ont les radios « de refléter cette diversité et de permettre à toutes les langues, y compris les langues régionales, de trouver une place sur leurs ondes. » [Lire l’article sur le site de Zine et visionner la vidéo publiée sur la page Facebook de Zine]

14 janvier 2025, alerte sur la situation financière critique de La Bressola. Alors que le nombre d’élèves qu’elle scolarise en catalan a doublé, que l’inflation et le cout des salaires sont à la hausse, les subventions accordées à l’association La Bressola sont stables ou à la baisse, voire supprimées, et les cotisations scolaires dûes par certaines communes restent impayées. La mairie de Perpignan, en conflit judiciaire contre l’association, a envoyé ses agents contrôler ses containers à déchets pour lui infliger des amandes, et a mis fin aux suventions qu’elle lui accordait. L’association demande une aide exceptionnelle et une augmentation de l’aide annuelle dans un délai de 50 jours à la Région et au Département, afin qu’elles participent à hauteur de 5 % du budget. Les demandes de subventions pour 2024 n’ont reçu aucune réponse, si bien que l’association n’est plus en mesure de régler tous ses salaires depuis octobre 2024. [Lire l’article de La Semaine du Rousillon et accéder à la page de dons d’Òmnium Cultural en soutien à La Bressola]

8 janvier 2025, annonce de la fin de la rubrique en occitan « Atau tè ! » du journal Sud Ouest. La rubrique « Atau tè ! » de « Sud Ouest » Béarn et Soule, dont le lancement avait été décidé en septembre 2021 prend fin avec la chronique du 8 janvier 2025, le journal ne poursuivant pas cette rubrique dans sa nouvelle formule, qui verra le jour avec l’édition du 14 janvier 2025. Si le journal explique qu’il continuera de « suivre l’actualité de la langue béarnaise et occitane, et de la diversité linguistique et culturelle en général », le problème qui se pose est sa participation à la vie de la langue et au maintien de la diversité dont il parle, son choix ayant pour effet d’accentuer les difficultés des locuteurs d’occitan à être informés dans leur langue. [Lire l’article de Sud Ouest]

7 janvier 2025, demande de réinstallation d’une plaque commémorative en langue bretonne en mémoire de soldats bretons adressée au bourgmestre de Dixmude par l’association Koun Breizh. Le bourgmestre de Dixmude, Koen Coupillie, a été saisi afin que soit remise en place la plaque commémorative en langue bretonne qui avait été installée en souvenir de fusiliers marins bretons morts au combat en 1914. Les morts ne sauraient être honorés sans que leur langue et l’hommage qui leur est rendu dans leur langue ne soient respectés. [Lire le communiqué de Koun Breizh]

6 janvier 2025, communiqué des membres du comité de soutien à la création d’une école Diwan à Hennebont (Morbihan). Les membres du comité Bugale ar Blavezh annoncent avoir, en contradiction avec les engagements de la municipalité, « essuyé un refus de la part de la mairie après deux ans de rendez-vous infructueux ». Espérant débloquer la situation, ils lancent un « appel à la solidarité locale ». [Lire l’article de Ouest-France]

31 décembre 2024, lettre de Me Pagès au président de la République. Mettant en avant les violations le droit international, notamment au regard du respect de l’intimité de la vie privée et de l’interdiction de toute discrimination linguistique, l’avocat d’Artús et de ses parents demande au président de la République la modification de l’état civil d’Artús, dont le prénom a été refusé à l’état civil au motif que son orthographe est issu d’une autre langue que le français. [Lire la lettre de Me Pagès]

23 décembre 2024, formation du nouveau gouvernement. Bien que le premier ministre François Bayrou soit réputé favorable aux langues autochtones, il a nommé de farouches opposants à ces langues à l’éducation, aux outre-mer et à la lutte contre les discriminations. [Lire l’article]

20 décembre 2024, vote du budget de la région Pays de la Loire. Présidée par Christelle Morançais (Horizon), la région Pays de la Loire poursuit son entreprise de la destruction de la culture et des langues autochtones en diminuant les moyens alloués à la culture de 73 %, et prévoyant plus largement des restrictions de 100 millions d’euros d’ici 2028, alors que le gouvernement a demandé 40 millions d’euros d’économies aux régions. Ces nouvelles ambitions anticulturelles ont pour effet de renforcer la politique d’acculturation de la région Pays de la Loire. [Lire l’article du Huffpost]

19 décembre 2024

18 décembre 2024, le collectif Pour les littératures en langues régionales à l’école reçu à l’Académie française par le secrétaire perpétuel de l’Académie française, Amin Maalouf. Sensible à la démarche du collectif, Amin Maalouf soutient l’initiative menée en faveur de l’intégration officielle dans les programmes scolaires de l’enseignement d’œuvres littéraires en langues autochtones. [Lire l’article du site de la Felco]

14 décembre 2024

13 décembre 2024, demande de la rédaction de France 3 Euskal Herri du maintien de l’édition de son journal à 7 minutes toute l’année sans réduction du personnel. La rédaction de France 3 Euskal Herri dénonce l’amputation de deux minutes de son journal pour passer à 5 minutes pendant près d’un tiers de l’année, avec réduction du personnel, décision prise sans concertation, en contradiction avec sa mission de service public, au détriment de ses téléspectateurs, de l’information de proximité et de la présence de la langue basque à l’antenne. [Lire la lettre]

12 décembre 2024, confirmation de l’interdiction pour les élus de s’exprimer directement en catalan par la cour administrative d’appel de Toulouse. Les failles de l’argumentation développée par le juge montre que la décision rendu est davantage politique que juridique. [Lire l’article]

6 décembre 2024, conclusions du procureur de Lorient opposées au prénom du petit Fañch Pichancourt. Le procureur de la République invoque la circulaire du 23 juillet 2014 relative à l’état civil pour demander la confirmation de la révocation du prénom Fañch opérée par le parquet. Cet acharnement contre des prénoms autochtones est d’autant plus inopportun que, d’une part, cette circulaire n’a pas valeur normative et que, d’autre part, elle est en contradiction avec la jurisprudence de la cour d’appel de Rennes du 19 novembre 2018, pour qui « l’usage du tilde n’est pas inconnu de la langue française puisque le ñ figure à plusieurs reprises dans le dictionnaire de l’Académie française, dans le Petit Robert et dans le Larousse de la langue française ». L’audience aura lieu au tribunal de Lorient le 6 février 2025. [Lire l’article de Ouest-France]

3 décembre 2024

29 novembre 2024

22 novembre 2024

21 novembre 2024, publication de l’article « 30 ans après son adoption, quel bilan dresser de la loi Toubon ? » sur le site du ministère de la culture. Alors que tous les citoyens français ne sont pas francophones, en particulier dans les Outre-mers, le ministère de la culture défend l’idée qu’une loi qui « garantit […] à tous l’accès en français à l’information, aux savoirs, à la culture, aux services publics » permet d’« assurer l’égalité des citoyens au quotidien ». Nombre de pratiques mises en œuvre montrent pourtant que la politique linguistique française a été et est encore à présent facteur d’exclusion. [Lire l’article « Justice pour nos langues ! »]

20 novembre 2024, condamnation suite à une agression raciste à Ti ar Vro Bro Gwened. Les insultes et menaces envers une salariée de Ti ar Vro Bro Gwened ont été punis de quatre mois de prison ferme pour « injures en raison de l’origine » par le tribunal judiciaire de Nantes. Outre le fait qu’ils sont humainement injustifiables et anxiogènes, mais aussi philosophiquement absurdes, ces agissements portent doublement préjudice à la culture bretonne. Tout d’abord, parce que, perpétrés à l’encontre d’une personne œuvrant pour la culture bretonne, ils nuisent au développement culturel. Ensuite, parce que, se revendiquant breton tout en assumant ses propos racistes, l’agresseur ne fait que renforcer les détracteurs de la culture bretonne. [Lire le communiqué d’Emglev Bro Gwened]

19 novembre 2024, arrêt de la Cour administrative d’appel de Marseille concernant l’usage du corse à l’Assemblée de Corse et au Conseil exécutif de Corse. L’interdiction du corse à l’Assemblée de Corse et au Conseil exécutif de Corse qui ressort de la décision de la cour confirme le jugement en première instance, mais l’argumentation développée se contredit elle-même. La Collectivité de Corse entend déposer un recours devant le Conseil d’État. [Lire l’article]

18 novembre 2024

11 novembre 2024, seconde lettre de Gorka Torre aux juges de Baiona (Bayonne). Dans son courrier, Gorka Roca Torre, considérant illégitime sa condamnation, indique renvoyer aux juges le relevé de condamnation qu’il a récemment reçu, et leur fait savoir qu’il ne paiera pas l’amende, étant en résistance contre l’oppression qu’ils exercent à l’encontre des bascophones. [Lire la lettre]

10 novembre 2024, déprogrammation par France 3 de l’émission en breton Bali Breizh. Les langues autochtones font à nouveau office de variable d’ajustement à France 3. Cette fois, c’est le départ du Vendée Globe qui passera, en français, à l’antenne, à la place de l’émission en breton Bali Breizh. [Lire la publication Facebook]

9 novembre 2024, adoption de la résolution de Diwan, Kevre Breizh et l’Institut d’études occitanes à l’unanimité de l’Assemblée générale du Réseau européen pour l’égalité des langues, à Bilbao. Par cette résolution , les associations membres du réseau en appellent à la communauté internationale pour que la France adapte sa Constitution à la reconnaissance de tous les droits fondamentaux humains, y compris les droits des minorités. [Lire la résolution]

5 novembre 2024, arrêt du journal télévisé France 3 Alsace. Constatant la poursuite du traitement défavorable à l’allemand sur France 3 Alsace, que ce soit dans sa forme standard ou dans les variétés dialectales d’Alsace, Unser Land a souhaité « que la Collectivité européenne d’Alsace s’empare activement du projet d’un véritable média alsacien et sollicite à cet effet la quote-part du financement via la redevance allouée jusqu’ici à France 3 ». [Lire le communiqué]

2 novembre 2024, réaction de François Alfonsi, président de Régions et peuples solidaires, au rejet de la co-officialisation du créole. François Alfonsi dénonce « la politique néocoloniale de la France », et la « charge de l’État », qui « est une double attaque contre les langues régionales et contre la démocratie territoriale ». Il en appelle aux bonnes pratiques : « L’officialisation par une collectivité territoriale autonome d’une langue régionale dans son aire d’expression est un standard dans toutes les démocraties. » Il désire donc qu’une action soit entreprise en ce sens : « L’article 2 de la Constitution est un verrou qu’il faut faire sauter par une réforme constitutionnelle. » [Lire l’article de Mediabask]

31 octobre 2024, publication dénonçant l’incohérence des langues disponibles sur les écrans tactiles des gares. La gare Lille Flandres dispose d’un écran tactile proposant, comme choix de langues, français, anglais, espagnol, allemand, italien, russe, portugais et chinois, sans prise en compte du néerlandais, donc. L’auteur de la publication précise : « Le monde néerlandophone commence pourtant à 15 km de cette gare. Un train quitte Lille Flandres à chaque heure vers Courtrai, Gand et Anvers. » Et poursuit : « Et, côté français, le néerlandais est la forme écrite du dialecte flamand, à 25 km de Lille (à partir de Bailleul). » Cette pratique est malheureusement conforme à la politique d’assimilation menée par la France en violation du droit international. Il apparait ainsi clairement que la promotion des langues autochtones prévue par la loi est encore loin d’être effective sur le terrain. [Lire la première et la seconde publication Facebook]

28 octobre 2024, appel à projet de la Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS) de Mayotte. La DDETS indique : « Le département de Mayotte compte le taux d’illettrisme le plus élevé de France (58 % contre 7 % en moyenne nationale, selon l’INSEE). » Pourtant, selon l’Insée, « 54 % des habitants de Mayotte déclarent lire des livres. » La France comporterait alors de nombreux illettrés lisant des livres. En réalité, lorsque les pouvoirs publics parlent d’analphabétisme ou d’illettrisme, les langues autochtones ne comptent pas pour eux. La France ne les évalue d’ailleurs que par rapport au français. Pour être exact, donc, à Mayotte, selon l’Insée toujours, « 58 % des habitants en âge de travailler ne maîtrisent pas les compétences de base à l’écrit en langue française. » La France est ainsi un des rares pays où des compétences sont considérées comme nulles lorsqu’elles mettent en jeu une langue autochtone. [Lire l’appel à projet et les articles de l’Insée « Mayotte, un territoire riche de ses langues et de ses traditions » et « Quatre jeunes sur dix en grande difficulté à l'écrit à Mayotte »]

26 octobre 2024

22 octobre 2024, article de Ça m’intéresse traitant des langues autochtones. L’information relayée par le magazine tend à inférioriser les langues autochtones, à minimiser leur usage et ne considérer que celles des territoires métropolitains : la distinction faite entre « langue » et « dialecte » induit une échelle de représentation et est dévalorisante pour les langues autochtones et leurs locuteurs, l’usage des langues autochtones apparait restreint « à la maison ou dans des contextes plus informels », alors que des locuteurs peuvent employer ces langues dans bien d'autres situations, notamment dans le domaine professionnel, et les langues des outre-mers, pourtant encore bien socialisées, sont passées sous silence. » [Lire l’article]

20 octobre 2024, analyse des faiblesse structuelles de la production littéraire en corse par Pascal Ottavi. Les difficultés auxquelles les auteurs corses sont confrontés favorisent l’écriture en français au détriment de celle en corse ; le constat est sans concession : « Le livre écrit en corse ne bénéficie pas d’un soutien pensé, d’une stratégie élaborée au bénéfice de sa connaissance et de sa diffusion : de toute façon, la Collectivité de Corse n’a défini aucune politique linguistique, ni en la matière, ni en général. » [Lire l’article sur M.rivistarobba.com]

19 octobre 2024

18 octobre 2024, communiqué sur l’évolution de la situation financière du réseau de Diwan. Grâce aux aides exceptionnelles des collectivités, aux dons des particuliers et des entreprises, ainsi qu’à la mobilisation des établissements du réseau, Diwan annonce avoir « une visibilité jusqu’au premier trimestre 2025 ». Mais Diwan doit aussi faire face à « l’absence de soutien assumé par la région des Pays-de-la-Loire ». [Lire le communiqué de Diwan]

15 octobre 2024, vente aux enchères du premier livre imprimé en langue bretonne à Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix (Finistère). Malgré les importantes mesures fiscales incitant les soutiens financiers pour de tels achats à caractère culturel et patrimonial, la presse n’a fait état d’aucun appel à mécénat et aucune bibliothèque publique n’a fait valoir son droit de préemption pour cet exemplaire complet du Catechism de Gilles de Kerampuil datant de 1576, alors que les deux ou trois exemplaires en possession de bibliothèques françaises sont incomplets. L’exemplaire se trouve à présent en possession d’un acquéreur privé, en région parisienne. [Lire l’article de France Bleu et l’article de Ouest-France]

14 octobre 2024

12 octobre 2024, remise en question du principe de la gratuité de l’enseignement dispensé par Diwan. Laissant entendre que les élèves de Diwan seraient issus de familles privilégiées, des articles du Télégramme mettent en avant la proposition consistant à faire payer des frais de scolarité aux parents des élèves scolarisés à Diwan, ce qui amènera Diwan à rappeler quelques principes et réalités, et les anciens présidents et anciennes présidentes de l’association à réagir. [Lire le communiqué de Diwan et le communiqué des anciens présidents et anciennes présidentes de Diwan]

10 octobre 2024

7 octobre 2024

5 octobre 2024, message de Pascal Ottavi sur l’importance d’un affichage en corse respectant une graphie commune. L’abandon du projet de réforme du Cunsigliu di a lingua, pour lequel était prévue la mise en place d’une commission interne d’orthographe et d’un procès de validation des affichages publics avant la pause des panneaux réglementaires, a pour conséquence une absence de cohérence orthographique de l’affichage public en corse. L’impasse de la politique linguistique corse sur ces questions contribue ainsi au maintien de la situation de minoration du corse. [Lire la publication Facebook de Pascal Ottavi]

3 octobre 2024

2 octobre 2024, dépôt du Rapport d’information no 6 (2024-2025) à la présidence du Sénat. Ce rapport sénatorial, sous couvert de multilinguisme, poursuit, en réalité, une politique axée sur le monoliguisme en France. La seule proposition qu’il contient concernant les langues autochtones leur est défavorable, et le renforcement de la loi Toubon qu’il recommande risquerait de restreindre l’application des droits relatifs à ces langues. [Lire l’article]

30 septembre 2024

25 septembre 2024, Diwan appelle à manifester le 28 septembre et 12 octobre 2024 à Nantes. L’association rappelle, premièrement, que ni le département de Loire-Atlantique ni la région Pays-de-la-Loire ne soutiennent financièrement le réseau Diwan, « alors que près de 40 % des élèves des filières bilingues du département y sont scolarisés », deuxièmement, que rectorat de Nantes « n’alloue pas suffisamment de moyens, obligeant le réseau à recruter des enseignants sur ses fonds propres », troisièmement, qu’aucune « convention collectivité locale/État en Loire-Atlantique cadrant les politiques d’usages et de transmission de la langue bretonne » n’a été pise en place, contrairement à ce qui est pratiqué en Région Bretagne, et s’inquiète due la nomination d’Anne Genetet comme ministre de l’Éducation nationale. [Lire la publication Facebook de Diwan]

24 septembre 2024, publication d’un communiqué d’associations bretonnes sur la nomination d’Anne Genetet en tant que ministre de l’Éducation nationale. Dans un contexte de difficultés financières de Diwan et de refus de l’État de signer une nouvelle convention avec le réseau, la précédente étant échue depuis décembre 2020, Diwan, Div Yezh Breizh, Divaskell Breizh, Kevre Breizh et Kelennomp! se disent stupéfaits du choix d’Anne Genetet comme ministre de l’Éducation nationale, alors qu’elle a voté contre la loi Molac en 2021 et qu’elle est l’une des signataires du courrier de saisine du Conseil constitutionnel qui a incité le Conseil constitutionnel à déclarer l’enseignement immersif en langue autochtone inconstitutionnel. Les associations appellent les nouveaux ministres bretons, Fabrice Loher et Françoise Gatel, à « porter la question des langues dites régionales au sein du gouvernement ». [Lire le communiqué]

23 septembre 2024

21 septembre 2024

[Voir toutes les brèves précédentes.]

Zoom sur…

Paroles d’artistes, reportages et films

D’où qu’ils soient, des médias se sont penchés sur la question des langues autochtones et des artistes ont pris position en leur faveur. Il s’agit là d’un combat permanent pour la dignité humaine, y compris en France, où les droits humains fondamentaux liés aux langues sont toujours ignorés.

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Étonnant, non ?

Lettre à la présidence de la République d’Irlande

Le jeudi 26 août 2021, vous avez parlé au président français, Emmanuel Macron, et vous lui avez dit combien était importante la langue bretonne pour la culture française. En tant que citoyen français de Bretagne et locuteur de breton, je voudrais tout d’abord vous féliciter et vous remercier pour avoir pris position en faveur de notre langue et de notre cause. Vos mots sont importants pour nous…

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Vos impressions…

Livre d’or

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