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Celtes, langues et identité celtiques

L’apparition des termes « Celte » ou « celtique », la découverte de la parenté des langues celtiques et la dénomination de cette famille de langues constituent des éléments récurrents dans les articles traitant des Celtes ou de l’identité celtique. Mais les dates avancées et les auteurs mis en avant ne coïncident pas toujours. Et les attestations écrites des termes « Celte » et « celtique » ne sauraient suffire à traiter de l’existence de la conscience d’une origine commune.

Les informations concernant les premiers écrits sur les Celtes, l’identité celtique ou la famille des langues celtiques sont souvent lacunaires, et parfois même erronées. Quelques citations sont relevées ci-dessous. Elles proviennent de l’exposition « Celtique ? » du Musée de Bretagne, qui s’est tenue du 18 mars au 4 décembre 20221, et de publications parues entre le début du quatrième trimestre 2022 et la fin du troisième trimestre 2024, se situant donc sur une période de deux ans débutant avant la fin de l’exposition.

Dans cette exposition, il était affirmé : « C’est l’étude de la langue qui permet l’élaboration du concept de « peuples celtiques », c’est-à-dire parlant des langues celtiques. Les philologues du 18ème siècle étudient de manière intuitive à la fois les langues anciennes et les langues modernes parlées en Irlande, Ecosse, Pays de Galles et Bretagne. »2. Suite à quoi, il était ajouté : « À partir du 18ème siècle, et surtout du 19ème siècle, […] on cherche à faire de la Bretagne la terre celtique par excellence. Dans ce contexte, la parenté entre breton et gaulois est affirmée. » Et le plus ancien ouvrage exposé pour illustrer le propos, qui datait de 1703, était de Paul-Yves Pezron.

Une autre citation peut être tirée d’un article du New Statesman3, repris, après traduction, par Le Courrier international4 : « Le nom [des Celtes] vient du mot grec […] keltoi, ressuscité par Edward Llwyd, un antiquaire gallois du XVIIe siècle. » (« The name [of the Celts] derived from the Greek […] keltoi, revived by a 17th-century Welsh antiquarian, Edward Llwyd. »)

Les suivantes sont issues de divers articles du catalogue de l’exposition « Celtique ? »5.

Une autre encore est extraite d’un entretien avec un auteur, réalisé par Ouest-France, suite à la parution d’un de ses ouvrages10 : « Mon livre explique que le mythe celtique de la Bretagne a été créé de toutes pièces pour des raisons politiques à la fin du XVIIIe siècle en Angleterre, et repris sous le Premier Empire pour donner à la France l’idée d’un passé prestigieux. »11

Et la dernière correspond à un passage de la quatrième de couverture d’un ouvrage sur les Celtes12, reproduite dans un article de l’auteur13 : « L’identité des « pays » ou des « nations » celtiques, telle qu’on la considère aujourd’hui regroupe la Bretagne, la Cornouailles, le Pays de Galles, l’Écosse, l’île de Man et l’Irlande voire de la Galice en Espagne. Elle ne remonte pas au-delà du XVIIIe siècle. C’est en effet Edward, Lhuyd, un linguiste gallois, en 1707 qui, le premier, emploie le terme de « celtique » en tenant compte de la parenté des langues entre le breton, le gallois et le gaélique. »

Ces phrases contradictoires masquent, en réalité, un processus dynamique. Mais il s’avère que l’histoire des faits et celle des mots ne coïncident pas toujours. Aussi, l’histoire des termes « Celte » et « celtique » ne saurait constituer qu’une première approche.

Les termes « Celte » et « celtique »

Ces termes sont fort anciens. Ils datent de l’Antiquité. Concernant le premier d’entre eux, Mickaël Gendry ne manque pas de le rappeler dans son introduction, expliquant, à l’aide d’une formulation propre à évoquer l’économie productiviste, qu’« il appartient au stock onomastique de l’Antiquité »13. Et, d’après Erwan Vallerie, les Celtes se seraient eux-mêmes nommés Kelti ou Galati14, ainsi qu’il a été relevé dans un précédent article15.

Le mot est attesté chez les Grecs sous la forme « Keltoï » (Κελτοί). Vers la fin du VIe siècle avant J.-C., il est utilisé par Hécatée de Milet dans sa Périgèse. Ces informations figuraient dans le dossier pédagogique de l’exposition « Celtique ? »16(a), qui précise, en outre, que, chez les Grecs, ce nom « servit d’abord à désigner les habitants de la région entourant la cité de Massalia fondée par les Phocéens », et livre cette information supplémentaire : « Progressivement ce mot fut utilisé pour désigner les peuples habitant une zone allant de la source du Danube jusqu’à la péninsule armoricaine. »

Il peut être déduit de cette dernière acception que les Grecs devaient reconnaitre des traits communs et une parenté aux divers peuples qu’ils nommaient ainsi. Et ce qui peut apparaitre comme une extension de sens du mot au fil du temps semble, au fond, surtout renseigner sur le développement des connaissances des Grecs sur les peuples environnants. Leurs informations provenaient notamment des diverses descriptions des voyageurs, géographes, explorateurs et Périgètes, parmi lesquels figurent, entre autres, Denys le Périégète, Nicéphore le Blemmide et Strabon.

À partir des conquêtes militaires de Jules César, les termes « Celtes » (« Celtae ») et « Celtique » (« Celtica ») font leur apparition en latin. Jules César présente le mot « Celtes » comme un emprunt à la langue des peuples ainsi désignés : « Toute la Gaule est divisée en trois parties, dont l’une est habitée par les Belges, l’autre par les Aquitains, et la troisième par ceux qui se nomment Celtes dans leur propre langue, et que nous nommons Gaulois dans la nôtre. » (« Gallia est omnis divisa in partes tres, quarum unam incolunt Belgae, aliam Aquitani, tertiam, qui ipsorum lingua Celtae, nostra Galli appellantur. »)17 Parmi les autres auteurs latins ayant employé ces termes, il peut être mentionné Vitruves18, Pomponius Mela19 ou Pline l’Ancien20.

La Renaissance étant caractérisée par un intérêt prononcé pour l’Antiquité, le terme refait alors surface. Le dossier pédagogique de l’exposition « Celtique ? » en fait d’ailleurs état16(b). Il évoque « les savants de la Renaissance », et précise : « Ces érudits étaient souvent allemands, néerlandais ou huguenots réfugiés en Allemagne ». Et il ajoute : « Les humanistes de la Renaissance puisèrent alors dans l’œuvre de Strabon, géographe grec du Ier siècle avant J.-C, le terme « celtes », entre temps oublié au profit des Gaulois. Ce qualificatif de « celtique » leur parut mieux convenir, et c’est ainsi qu’il fut à nouveau popularisé. » Il est donc probable que le Musée de Bretagne ait recensé un certain nombre d’auteurs et d’ouvrages offrant des occurrences de ces termes.

Au passage, il peut être remarqué que la dernière citation est susceptible d’induire en erreur sur l’histoire des mots « Celte » et « celtique ». Aussi, pour rappel, ces termes, en français, proviennent du latin, et non du grec, ainsi que le rapporte le Trésor de la langue française, dictionnaire du CNRS21. S’ils avaient été empruntés au grec, l’initiale serait, en effet, un k, et non un c ainsi que le veut l’emprunt au latin.

Pour ce qui est des attestations de ces mots à partir la période correspondant à la Renaissance, plusieurs occurrences peuvent effectivement être relevées, notamment chez les quelques auteurs qui suivent. Le terme « Celtæ » se retrouve dans un ouvrage au titre éloquent imprimé en 1556, De prisca celtopædia de Jean Picard22. Un quart de siècle plus tard, les termes « Celtae » et « celtica » sont utilisés, en 1582, dans un ouvrage de George Buchanan23. Puis, à la suite de cette période, les termes « Celte » et « celtique » apparaissent en français en 1659 dans un ouvrage du père Maunoir24(a), le mot « celte » en 1703 dans un autre de Paul-Yves Pezron25 et le mot « celtique » en 1707 dans un autre encore d’Edward Lhuyd26.

Les termes « Celte » et « celtique » sont donc anciens, y compris dans le domaine de la linguistique, puisque, précédemment aux publications de Paul-Yves Pezron et Edward Lhuyd, George Buchanan et, après lui, le père Maunoir ont contribué à poser les bases de la linguistique celtique. Mais la conscience d’une origine commune ne se limite pas à une question de linguistique, quel que soit le degré de scientificité qu’on attribue aux ouvrages concernés, et il convient de l’appréhender de manière plus large.

La conscience d’une origine commune

Les relations entre les peuples celtes de l’arc atlantique au cours de l’Antiquité sont solidement établies, et les termes « Celte » et « celtique » sont attestés au cours de cette période. Du 4e au 10e siècle, l’émigration continue des Bretons de l’ile de Bretagne en Armorique27, auxquels viennent s’ajouter les échanges constants entre les Bretons des deux côtés de la mers, explique l’importante proximité entre les Bretons armoricains et les Bretons insulaires durant le haut Moyen Âge. Et ce mouvement migratoire est accompagné par des moines évangélisateurs originaires de l’ile d’Irlande, qui ont alors aussi amplement contribué à façonner la Bretagne naissante.

Ronan Le Coadic rappelle que les représentations sur les peuples celtes qui avaient cours à l’Antiquité se retrouvent alors28 : « Dès le Haut Moyen Âge (du Ve au XIe siècle), en effet, les chroniqueurs dépeignent les Bretons comme des Celtes, en reprenant à leur compte les descriptions effectuées par les auteurs classiques (César, Tacite, Salluste ou Isidore de Séville) des Celtes de l’Antiquité ». Il note même que le fait « est parfaitement connu des historiens », et souligne que le phénomène ne s’arrête pas à la fin de cette période : « Cet étiquetage se poursuit ensuite au fil du temps ».

Par ailleurs, l’unité entre Bretons d’Armorique et Bretons de l’ile de Bretagne sonne, à l’époque, comme parfaitement évidente. Un texte franc du 9e siècle, rédigé par Ermold le Noir peu avant 826, en atteste : « Ce peuple, venu des extrémités de l’univers, étaient les Brittons, que nous nommons Bretons en langue franque. »29. Aux alentours de cette date, vers 828, est composée par Nennius, en partie au moins, Historia Brittonum, qui attribue la fondation de la Bretagne insulaire à un dénommé Brutus, ce qui exprime, de façon mythique, l’idée d’une communauté d’origine des Bretons insulaires, qui parait donc alors communément admise parmi les érudits.

Cette perception se retrouve aux siècles suivants. En 1135, Geoffroy de Monmouth écrit, en effet, évoquant le Pays de Galles, l’Écosse, la Bretagne et la Cornouailles britannique : « Cadwalladr appellera Conan et contractera une alliance avec l’Albanie. Les étrangers seront alors massacrés, le cours des fleuves ruissellera de sang. Les montagnes d’Armorique entreront en éruption et l’Armorique sera couronnée du diadème de Brutus. La Cambrie exultera de joie et les chênes de Cornouailles verdiront. On donnera à l’île le nom de Brutus et les dénominations étrangères disparaîtront. »30 Alan Kloareg, citant ce passage, précise : « L’Albanie est l’ancien nom de l’Écosse, Cadwalladr fut un roi gallois, la Cambrie est l’ancien nom du Pays de Galles, l’Armorique celui de l’actuelle Bretagne ; la Cornouailles est toujours celle qu’on nomme Cornouailles britannique. »31 Et, critiquant la thèse défendue par Yannick Lecerf, il commentait alors : « Dire que l’idée celte apparaît autour de 1800 est une escroquerie ».

Le souvenir de l’origine commune entre Bretons insulaires et Bretons armoricains se maintient par la suite, notamment grâce au succès du cycle arthurien. Divers auteurs s’en emparant, la littérature du Moyen Âge s’enrichit de diverses œuvres sur le sujet. Parmi eux, Chrétien de Troyes au 12e siècle aura une influence durable. Mais cela n’empêche pas, en d’autres circonstances, qu’un rapprochement entre les peuples celtes dépasse ce cadre, incluant alors les Irlandais, car, à l’instar de ce qui a été évoqué pour le Haut Moyen Âge, des caractéristiques communes leur sont parfois prêtées. Il en est ainsi dans Placides et Timeo ou Li secrés as philosophes (Placides et Timeo ou Livre des secrets aux philosophes), dont la date de rédaction qui a été donnée correspond à la fin du 13e siècle32 : « Le tempérament mélancolique est propre aux Bretons, aux Écossais, aux Gallois et aux Irlandais »33. Cette citation a déjà été rapportée, notamment par Ronan Le Coadic28.

Il peut néanmoins être remarqué que le Brutus qui a été donné comme fondateur de la Bretagne insulaire, comme cela a été indiqué plus haut, a été doté d’origines troyennes et bibliques. Cet artifice permettait à la fois de renvoyer à des origines anciennes, de souligner le caractère épique de l’histoire et de conformer cette histoire aux conceptions dominantes de l’époque. Ce n’est qu’à l’époque de la Renaissance que les auteurs optent explicitement pour des considérations plus réalistes. Les références grecques précédentes sont alors définitivement abandonnées, et l’origine commune des Bretons, insulaires et armoricains, est durablement reconnue comme celtique.

George Buchanan établit, en 1582, la filiation commune entre le breton, l’irlandais, le gaélique d’Écosse, le gallois et le cornique par comparaison de noms. Traitant des Celtes, il détermine « les nations qui conservent presque intacte l’ancienne langue gauloise », à savoir « les Bretons de Gaule celtique, les anciens Scots d’Irlande et d’Écosse, et les Gallois et Cornouaillais d’Angleterre. » (« nationes, quę veterem Gallicam linguam prope integram ſeruant. Intelligo Britonnes in Gallia Celtica, & priſcos Scotos in Hibernia et Albio : & Vallos, & Kernicovallos in Anglia. »)23 Et l’apport scientifique de Buchanan a été notée en 1913 en ces termes : « Les honneurs du pionnier de la philologie celtique reviennent à un homme d’origine gaélique, George Buchanan, l’historien écossais. » (« The honours of the pioneer in Celtic philology belong to a man of Gaelic race, George Buchanan, the Scottish historian. »)34

En 1659, le père Maunoir utilise l’argument de l’intercompréhension pour avancer l’origine celtique des langues présentes des deux côtés de la Manche. Il l’exprime de la manière suivante : « La langue dont se servaient les Anglais en ce temps-là, est demeurée dans une partie de l’Angleterre, et les Bretons de la grande et petite Bretagne s’entendent fort bien et trafiquent ensemble sans truchements, encore qu’ils soient de divers royaumes. Ce qui montre evidemment que le reste de la langue celtique est demeurée dans ces deux parties de ces deux Royaumes. » (« La langue dont ſe ſeruoient les Anglois en ce temps la, eſt demeurée dans vne partie de l’Angleterre, & les Bretons de la grande & petite Bretagne s’entendent fort bien & trafiquent enſemble ſãs truchemens, encore qu’ils ſoient de diuers Royaume. Ce qui monſtre euidemmét que le reſte de la langue Celtique eſt demeurée dans ces deux parties de ces deux Royaumes. »)24(b) Ce passage a d’ailleurs été relevé par Ronan Calvez9(b).

Un demi-siècle plus tard, en 1703, Paul-Yves Pezron, va dans le même sens : « La langue de ces peuples fameux, j’entends les Celtes ou les Gaulois […], ne s’eſt point perduë, comme on le pourroit croire, aprés la révolution de tant de ſiécles. Elle ſe conſerve encore aujourd’huy dans l’Armorique, c’eſt-à-dire, dans la Petite Bretagne […] : & de-plus au Païs de Galles […] ». Considérant qu’il existe un consensus parmi les hommes de science, il n’use alors pas des comparaisons linguistiques qui jalonnent son ouvrage pour le démontrer : « Car enfin, les Bretons de France, & les Gallois de la Grande-Bretagne ont encore à préſent le même Langage, qu’on parloit dans nos Gaules au tems de Jules Céſar & d’Auguſte ; quoy que ce Langage ſoit différentié par les Dialectes, comme il étoit alors. C’eſt un fait qu’il n’eſt point beſoin d’établir, puiſque les ſavants en tombent d’accord ; & quand ils n’en conviendroient pas, il ſeroit aiſé d’en donner des preuves certaines. La Langue Celtique ou Gauloise, qu’on peut maintenant appeler la Langue Bretonne, est donc une Langue Matrice […] ; comme on peut aisément juger, par tout ce que j’ay dit cy-dessus. »25

Quelques années plus tard, en 1707, Edward Lhuyd, compare le breton, le cornique, le gallois et l’irlandais26. Il décrit alors ces langues comme étant d’origine celtique.

Conclusion

Ainsi, les Celtes n’ont rien d’une invention récente. Le seul phénomène qui soit réellement récent, c’est la remise en question de leur existence. Mais l’argument de l’invention tardive du nom qui est parfois avancée se révèle, pour cela, inopérant. Ce positionnement semble surtout provenir du fait qu’il ne cadre ni avec le roman national français, ni avec le roman national anglais.

Contrairement à ce que de nombreuses assertions laissent entendre, tous les éléments permettant d’identifier les Celtes étaient déjà présents bien avant les 18e et 19e siècles. Cependant, si, dans certaines sources, la volonté de situer leur apparition à cette période semble particulièrement liée à une volonté d’associer l’identité celte ou celtique à l’avènement ou à l’essor du nationalisme en vue de la décrédibiliser, cette posture ne saurait être attribuée à tous les auteurs cités. Mickaël Gendry, par exemple, ne rejette ni les termes « Celte » et « celtique », ni l’identité celtique.

Enfin, il est étonnant que le nom de George Buchanan n’ait été mentionné ni dans l’exposition « Celtique ? » ni dans le catalogue. Dans la présentation de cette exposition, le musée de Bretagne, après avoir évoqué l’héritage celtique de la Bretagne, proposait « d’explorer les origines et les raisons de cette identité contemporaine. »35 La plupart des explications apportées ici auraient donc mérité d’y être présentées. Et elles auraient vraisemblablement pu l’être si les auteurs ne s’étaient pas empêtrés dans un déconstructivisme militant. Même le catalogue de l’exposition n’a pas permis de remédier à cette carence.

Incontestablement, déconstruire peut parfois s’avérer utile ; mais il convient alors de porter ensuite attention à la reconstruction. Il serait, en effet, bien peu satisfaisant de laisser un champ de ruines en lieu et place de connaissances… Et, en l’occurrence, une telle perspective peut même apparaitre bien peu conforme au droit36.

Notes :

  1. « Le scandale de l’exposition « Celtique ? » du Musée de Bretagne », par Yann-Vadezour ar Rouz, Justice pour nos langues !, 6 septembre 2022, modifié le 11 novembre 2024.
  2. « Revenir aux sources – 3. Breton, langue celtique ? », sur le site Celtique ? L’expo.
  3. « It’s time to banish Britain’s Celtic ghosts », par Simon Jenkins, New Statesman, 12 octobre 2022.
  4. « Opinion. Les Celtes n’existent pas », par Simon Jenkins, Le Courrier international, 17 décembre 2022, 15 h 55, mis à jour le 2 janvier 2023 à 8 h 53.
  5. Six, Manon (dir.) : 2022. Celtique ? La Bretagne et son héritage celtique. Châteaulin, Locus Solus ; Rennes, Musée de Bretagne.
  6. Menez, Yves ; Cabanillas de la Torre, Gadea ; Villard-Le Tiec, Anne (collaboration) : 2022. « Des Celtes en Bretagne durant l’âge du Fer ? », idem, p. 16-33. P. 31a.
  7. Coumert, Magali : 2022. « Mythes fondateurs de la Bretagne », idem, p. 42-49. P. 43a.
  8. Favereau, Francis : 2022. « Breton, gaulois et celtique », idem, p. 58-63. P. 59a.
  9. Calvez, Ronan : 2022. « Bretagne et breton, celtiques, aux sources d’un lieu commun », idem, p. 76-81. a. P. 77b ; b. P. 78.
  10. Lecerf, Yannick : 2023. Une autre histoire de la Bretagne vue par l’archéologie : au-delà du mythe celte. Auray : Blacklephant éditions.
  11. « Entretien. Et si la Bretagne n’était pas celte ? Ce chercheur déconstruit le mythe dans un livre », Ouest-France, 2 janvier 2024, 17 h 04.
  12. Gendry, Mickaël : 2024. Les Celtes et l’Armorique. Fouesnant : Yoran Embanner.
  13. « Les Celtes et l’Armorique », par Mickaël Gendry, Agence Bretagne Presse, 13 aout 2024, 9 h 35.
  14. Bescond, Michel ; Vallerie, Erwan : 1996. « Le parcours bilingue d’Erwan Vallerie ». ArMen, no 81, décembre 1996, p. 48-52. P. 50a.
  15. « Questions autour de l’exposition « Celtique ? » et du Musée de Bretagne », par Yann-Vadezour ar Rouz, Justice pour nos langues !, 23 septembre 2022, modifié le 30 septembre 2022.
  16. Celtique – Dossier pédagogique, 1er et 2nd degré, par Céline Morvan, Musée de Bretagne – Les champs Libres. a. P. 10 ; b. P. 13-14.
  17. Caesar, Iulius : 58 av. J.-C. environ. Caesaris commentariorvm de bello Gallico. Liber primvs. (Premier livre de la Guerre des Gaules.) 1er commentaire, pargraphe 1.
  18. Vitruvius Pollio, Marcus : entre 30 et 20 avant J.-C. environ. De architectura. Liber VIII, 6, 2.
  19. Mela, Pomponius : 43 environ. De situ orbis libri III.
  20. Plinius Secundus, Caius: entre 77 et 79 environ. Naturalis Historia. Liber III, III.
  21. Imbs, Paul (directeur) : 1977. Trésor de la langue française – Dictionnaire de la langue du 19e et du 20e siècle élaboré par le Centre national de la recherche scientifique. 5, Cageot-Constat. Paris : Éditions du Centre national de la recherche scientifique. Entrées « Celte » et « celtique ».
  22. Picard, Jean : 1556. De prisca celtopædia, libri qvinqve. Quibus admiranda priscorum Gallorum doctrina et eruditio ostenditur, necnon literas prius in Gallia fuisse quàm vel in Græcia vel in Italia : simúlque Græcos nedum Latinos scientiam à priscis Gallis (quos vel ab ipso Noachi tempore Græcè philosophatos constat) habuisse, ad hvmbertvm a platiera. Parisiis : Matthæi Dauîdis.
  23. Buchanan, George : 1582. Rerum Scoticarum Historia. Edimburgi : Alexandrum Arbuthnetum Typographum. Fol. 23.
  24. Maunoir, Julien : 1659. Le sacre’ college de Iesvs divise’ en cinq classes, ov l’on enseigne en langue Armorique les leçons Chrestiennes auec les 3 clefs pour y entrer, vn Dictiõnaire, vne Grammaire & Syntaxe en méme langue. Quimper : Jean Hardouyn. a. P. 10-16 ; b. P. 14.
  25. Pezron, Paul-Yves : 1703. Antiquité de la Nation et de la langue Celtes autrement appelez Gaulois. Paris : Jean Boudot. P. 329-330.
  26. Lhuyd, Edward : 1707. Archæologia Britannica, Giving Some Account Additional to What Has Been Hitherto Publish’d of the Languages, Histories and Customs of the Original Inhabitants of Great Britain from Collections and Observations in Travels through Wales, Cornwal, Bas-Bretagne, Ireland and Scotland. Vol. I. Glossography. Oxford: Sheldonian Theater.
  27. Fleuriot, Léon : 1980. Les origines de la Bretagne. Paris : Payot. P. 24.
  28. « Une manipulation idéologique au musée de Bretagne à Rennes », par Ronan Le Coadic, Le Club de Mediapart, 29 juin 2022.
  29. Ermold le Noir : 1824. Faits et gestes de Louis-le-Pieux, poème, par Ermold le Noir. – Annales de Saint-Bertin et de Metz. Collection des Mémoires relatifs à l’histoire de France. Paris, J.-L.-J. Brière. P. 54.
  30. Geoffroy de Monmouth : entre 1135 et 1138. Historia regum Britanniae. Douze livres.
  31. « Pour Yannick Lecerf « il faut se rendre à l’évidence » l’idée celte est apparue à la fin XVIIIème siècle, donc un peu avant 1800 », par Alan Kloareg, Facebook, 4 janvier 2024, 9 h 27.
  32. Féry-Hue, Françoise : 1984. « Placides et Timeo ou Li secrés as philosophes. Édition critique avec introduction et notes par Claude Alexandre Thomasset…, 1980 / Claude Thomasset, Une vision du monde à la fin du XIIIe siècle : Commentaire du dialogue de Placides et Timeo…, 1982 ». Dans : Romania, tome 105 no 417, 1984, p. 142-154. P. 142.
  33. Langlois, Charles-Victor : 1911. La Connaissance de la nature et du monde au Moyen Age, d’après quelques écrits français a l’usage des laïcs. Paris : Hachette. P. 325.
  34. MacNeill, Eoin : 1913. « The Re-Discovery of the Celts », The Irish Review (Dublin), vol. 3, no 34, décembre 1913, p. 522-532.
  35. « Celtique ? », sur le site de l’établissement culturel Les Champs libres.
  36. « Le caractère celtique de la Bretagne : après le point d’interrogation, le point d’exclamation », par Yann-Vadezour ar Rouz, Justice pour nos langues !, 26 mai 2023, modifié le 9 juin 2023.