Justice pour nos langues !

Le caractère celtique de la Bretagne :
après le point d’interrogation, le point d’exclamation

L’exposition « Celtique ? » a suscité une importante controverse, qui a amené le Musée de Bretagne à se pencher sur la crise qu’il a parcourue. Cependant, les causes qui ont mené à cette situation pourraient être bien plus anciennes. Mais, à présent, si le message de l’exposition reste accessible, le laboratoire Celtic-BLM de l’Université Rennes 2, semblant aspirer à une diffusion d’informations plus conformes à l’état actuel des connaissances, participe à l’organisation d’une journée autour du même thème, qui se déroulera le 4 août 2023, à l’ouverture du Festival interceltique de Lorient.

Le Celtic-BLM s’associe pour présenter une journée intitulée « Bretagne celtique ! ». Mais avant de présenter l’évènenement, revenons un peu en arrière.

Ouverte du 18 mars au 4 décembre 2022, l’exposition « Celtique ? » du Musée de Bretagne a fait face à de nombreux commentaires, mettant en lumière d’importantes erreurs et de graves manques, dont plusieurs venaient de membres de la communauté scientifique. Il ne saurait évidemment être question de revenir ici sur chacun d’eux, un inventaire des articles sur le sujet restant à disposition sur le présent site1.

La controverse a eu pour effet de pousser le Musée de Bretagne à s’interroger sur ce difficile moment qu’il a traversé. En effet, à deux jours de la fermeture de l’exposition, s’est tenue une journée professionnelle, afin de permettre « aux professionnels des musées bretons et d’ailleurs de venir enrichir la réflexion collective qui anime le musée »2.

Un travail d’analyse embryonnaire

Dans le compte-rendu de cette journée professionnelle2, il apparait qu’un timide pas a été franchi puisque la notion de controverse est « préférée par le musée au terme de polémique ». Il n’en reste pas moins une certaine ambiguïté, puisque le document fait presque exclusivement état d’une « polémique » et de « polémistes », et la directrice du Musée de Bretagne, Cécile Chanas, en réponse aux courriels qui lui ont été adressés pendant la période de l’exposition, parlait bel et bien de « polémique ».

Cependant, une conclusion pratique a bien été tirée, puisque « Céline Chanas retient la nécessité de mieux travailler la cartographie des acteurs, être plus au courant des controverses et répartitions au sein des universités, pour composer un conseil scientifique diversifié mais en capacité de travailler en bonne entente. » Il est toutefois regrettable qu’il ait fallu attendre autant ce questionnement, puisque « le musée rappelle qu’il a déjà fait face à plusieurs polémiques ». Mais peut-être avaient-elles été ignorées parce que « d’ampleur moindre ». Cependant, si quelques questions intéressantes ont été posées et qu’un début de réflexion a été amorcé, il n’en reste pas moins que le musée ne semble pas encore avoir la maturité nécessaire pour la mener en profondeur.

Les remarques de plusieurs intervenants étaient plutôt de nature à conforter la démarche initiale du musée, car ils présentent, au contraire, le discours scientifique comme intrinsèquement homogène. C’est ce qui ressort des propos de Romain Bourgeois, directeur de l’écomusée de la Bintinais : « Il faut trouver le moyen de concilier point de vue scientifique et le populaire, qui désacralise. » De même : « Erwan le Gall, historien, appuie que la voix historienne dans l’espace public n’est pas toujours entendue. » Rappelons tout de même que plusieurs scientifiques, et même le Celtic-BLM, unité de recherche de l’Université Rennes 2, dans son ensemble, ont formulé des critiques au sujet de l’exposition « Celtique ? » ou ont apporté leur caution à celles qui étaient scientifiquement étayées3.

Globalement les critiques restent implicitement dénigrées. C’est notamment le cas du côté du Musée de Bretagne, où il est rapporté que « la modification de certains textes a ainsi été interprétée comme une “révision” ». Cela ressemble étrangement à du déni, car il n’a malheureusement pas été précisé quel sens peut bien être donné au mot « révision » si la modification des textes d’une exposition n’en est pas une…

Bien qu’il n’ait pas été évoqué, le caractère idéologique de l’exposition transparait néanmoins involontairement. Il apparait, par exemple, que les retours ont été beaucoup plus négatif de la part des visiteurs ayant fait une visite non commentée, ce qui confirme que les textes de l’exposition étaient bel et bien problématiques : « Les médiateurs du Musée de Bretagne rapportent la différence entre les retours de visiteurs en autonomie (via le livre d’or par exemple), et l’accueil positif des visiteurs lors de leurs visites commentées dans l’exposition ».

Plus significatif encore quant à l’objectif visé par l’exposition, le fait que le bilan ne s’intéresse pas au bénéfice qu’ont pu tirer les visiteurs en termes de découverte et d’apport de connaissances, mais seulement à l’effet produit sur leur conviction semble symptomatique d’une dérive du musée. Il apparait, en effet, que « l’exposition a pu venir renforcer des opinions déjà tranchées, mais a pu faire changer d’avis à des personnes moins affirmées. » Et que ce but ait été atteint auprès des personnes les plus malléables s’accorde bien avec le caractère manipulatoire de l’exposition qui a été dénoncé à plusieurs reprises.

Autant dire que le climat général au cours de la journée n’était pas vraiment à la remise en question, la position du musée étant, au passage, confortée par une sentence permettant de justifier bien des dérives et des manquements : « L’exposition n’est pas un article scientifique. » Mais, le plus dérangeant restera toujours l’absence de réceptivité aux points soulevés concernant le fond de l’exposition durant tout le temps où elle s’est tenue.

Des problèmes de droit largement ignorés

Le point inquiétant dans ce triste épisode du Musée de Bretagne est particulièrement « le soutien apporté par la direction et les élus », car aucun élu n’a eu la volonté ou le courage de condamner fermement l’exposition suite aux alertes qui lui étaient adressées. Pas un non plus n’a répondu à la question de l’opportunité de ce soutien et de la participation des pouvoirs publics au financement de l’exposition au regard de la contradiction entre son contenu et une des missions définies par la loi, à savoir « contribuer aux progrès de la connaissance et de la recherche ainsi qu’à leur diffusion »4.

Qui plus est, en stigmatisant l’identité celtique, et, par là, l’identité bretonne, comme l’ont montré plusieurs critiques qui ont été formulées, cette exposition allait aussi à l’encontre de plusieurs instruments internationaux, parmi lesquels la Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques. Au premier alinéa de son article premier, cette dernière stipule, en effet : « Les États protègent l’existence et l’identité nationale ou ethnique, culturelle, religieuse ou linguistique des minorités, sur leurs territoires respectifs, et favorisent l’instauration des conditions propres à promouvoir cette identité. »5

En outre, le dossier pédagogique6, qui suivait la même ligne que l’exposition, attestait d’une volonté d’atteindre aussi un public scolaire. Cela allait alors à l’encontre du respect de l’identité d’enfants de la communauté bretonne. Or selon la Convention internationale sur les droits de l’enfant, à l’article 29 : « Les États parties conviennent que l’éducation de l’enfant doit viser », entre autres, à « inculquer à l’enfant le respect de ses parents, de son identité, de sa langue et de ses valeurs culturelles, ainsi que le respect des valeurs nationales du pays dans lequel il vit, du pays duquel il peut être originaire et des civilisations différentes de la sienne »7. Et cette convention a force obligatoire.

L’orientation de l’exposition et du dossier pédagogique, qui menaient tous deux vers la conclusion selon laquelle l’identité celtique était un mythe, présentait un potentiel assimilateur certain. En cela, le Musée de Bretagne, par son action, bafouait particulièrement le droit international8. Et il violait le droit à la protection dont doivent bénéficier tant les personnes appartenant à des minorités nationales9 que les minorités nationales elles-mêmes10.

Nul besoin d’être fin observateur pour s’apercevoir que les racines du mal sont profondes, puisqu’elles touchent à la très sensible question des minorités en France, qui font l’objet d’un déni de droit11. Mais, comment le Musée de Bretagne en est-il arrivé là ?

Une curieuse orientation encadrée par les pouvoirs publics

Une explication des origines du problème pourrait se trouver dans la définition même du projet du musée. En effet, dans le Projet scientifique et culturel du musée de Bretagne, adopté à l’unanimité par le conseil de Rennes Métropole du 18 juin 2015, qui était valable pour une période de 6 ans, soit de 2015 à 2021, se trouvent des éléments quelque peu surprenants.

D’une part, il y est écrit : « La matière bretonne, faite de culture autant que de militantisme quand ce n’est pas de positions partisanes, est observée au musée par le premier de ces prismes. Encore convient-il de conjurer également le risque du régionalisme ou du repli identitaire. »12 Il s’avère que ces considérations idéologiques imposent d’emblée une défiance envers la communauté bretonne, qu’il faudrait avant tout prévenir de ses excès potentiels. Cette position dogmatique apparait être en parfait accord avec la position négatrice de la France vis-à-vis des minorités. Mais, pour qui veut bien se donner la peine d’y regarder de plus près, elle en dit en réalité davantage sur l’identité française que sur celle qui est donnée d’office comme suspecte.

Il est toutefois assez curieux que le Musée de Bretagne ait adhéré à de tels propos, dans la mesure où ils présentent le régionalisme négativement, et en termes de risque. Or, selon Valérie Perlès, directrice du musée de la poste et membre du conseil d’administration de la Fédération des écomusées et des musées de société, les musées régionaux « sont des émanations de la IIIe République, avec des mouvements régionalistes qui collectaient des éléments de différenciation culturelle considérés en voie de disparition »2. Le Musée de Bretagne semble ainsi avoir quelque peu renié l’histoire même de ces musées, dont il fait pourtant partie.

Par ailleurs, la méfiance envers le régionalisme, que semblent toujours partager les élus de Rennes Métropole et le Musée de Bretagne, est d’autant plus surprenante que le premier article de la Constitution française proclame, au sujet de la France : « Son organisation est décentralisée »13. Cette disposition n’est pas nouvelle, puisqu’elle a été introduite par loi constitutionnelle en 200314. Et c’est là une des contradictions de ce pays, qui constitutionnalise une disposition tout en créant ensuite, sur le terrain, un climat défavorable à sa mise en application.

Mais le texte du document ne se borne pas à cela. Il indique aussi, d’autre part : « Souhaitant réaffirmer sa position « éclairée » sur la Bretagne, le musée considère l’identité bretonne comme une construction sociale et culturelle plus que comme une donnée innée, héritée d’un temps immémoriel. »12 Le Musée de Bretagne aura donc parfaitement intégré la leçon, et même fait du zèle avec son exposition « Celtique ? », puisque, en dépit des résultats de la recherche, il est allé jusqu’à nier un héritage culturel ancien, en affirmant de façon péremptoire qu’« il n’y a pas de filiation directe entre les faits culturels d’aujourd’hui et ceux des populations de l’Antiquité ». En l’occurrence, si la position éclairée du Musée de Bretagne s’est surtout apparentée à de l’obscurantisme, les guillemets autour du terme « éclairé » ont néanmoins pris tout leur sens.

Ces extraits ne pouvaient avoir d’autre effet que de faire du Musée de Bretagne un instrument politique. D’une part, ils ont défini son positionnement par rapport à un courant politique particulier, à savoir le régionalisme. D’autre part, ils ont exclu d’office nombre de sujets ou d’approches, imposant au musée un certain regard sur la communauté bretonne. En clair, ils ont constitué des lignes directrices dont la finalité était de conformer le discours du musée au nationalisme d’État, et apparaissent ainsi comme un dévoiement des objectifs du musée.

À présent, près de six mois après sa fermeture, que reste-t-il de l’exposition ? Pour certains, peut-être, un sentiment désagréable, venant du constat que le révisionnisme est fermement appuyé au niveau institutionnel, ou qu’aucun politique, de quelque bord que ce soit, ne prend la peine de monter au créneau lorsqu’une structure bénéficiant de financements publics s’en prend à l’identité d’une minorité. Peut-être, mais pas seulement, car l’exposition est toujours présente par le biais d’un site Internet15, propriété de Rennes Métropole16. Son contenu ayant déjà fait l’objet de plusieurs articles, seule la présentation de l’évolution des langues, à titre d’exemple, sera ici examinée, afin de compléter les remarques qui ont pu être effectuées sur le sujet et d’aborder l’aspect linguistique plus en détail.

L’arbre des langues selon l’exposition « Celtique ? » du Musée de Bretagne

Dans l’arbre des langues présenté17, un « celtique continental » apparait aux côtés du celtique insulaire. Cependant les langues celtiques continentales n’ont jamais formé un groupe monophylétique, ce qui exclut l’existence du celtique continental en tant que variété linguistique. Une telle catégorie correspond uniquement à un classement géographique, ce qui apparait d’autant moins clairement dans l’arbre des langues qu’il n’est pas légendé. Il en ressort que ce dernier livre ainsi une représentation erronée de la filiation des langues celtiques.

D’autre part, le choix de faire apparaitre le galate, et non le gallaïque ou le lépontique, n’a rien d’une évidence. Et, apparaissant dans le même cadre que le gaulois, il semble que le galate ait été traité comme une même langue que ce dernier, alors qu’il n’y a pas d’équivalence entre les deux. Sans doute faut-il en déduire qu’il a été considéré comme un dialecte du gaulois ; mais il devient alors incohérent de ne faire apparaitre aucun dialecte auquel il s’opposerait. Sa présence est ainsi non seulement inappropriée, une langue ne pouvant se diviser en un unique dialecte, mais aussi incohérente, car les dialectes ne sont mentionnés pour aucune autre langue.

De surcroit, la présentation indifférenciée du galate et du gaulois est d’autant plus problématique que le couple galate et gaulois apparait alors avoir eu une influence aussi bien sur le breton que sur le français, alors que le galate, qui est une variété linguistique d’Asie mineure parlée anciennement dans l’actuelle Turquie, n’a pu avoir aucun effet ni sur le breton ni sur le français. Le positionnement du galate, loin d’apporter de la clarté, apparait être surtout source de confusion. En cas de difficulté, le mieux aurait encore été de ne pas en faire mention. Sa présence n’avait, en effet, rien d’indispensable, puisque le galate n’a eu aucun effet sur les langues celtiques actuelles. Aussi, son intérêt n’est pas ici plus important que le gallaïque ou le lépontique, qui, pour leur part, n’ont pas été pris en compte.

Par ailleurs, le gaulois est présenté comme une langue-mère du breton, au même titre que le brittonique. C’est, du moins, l’interprétation qui peut être fait de la différence entre la flèche en pointillés vers le français et celle en trait plein vers le vieux-breton, l’une indiquant un effet de substrat et l’autre une filiation. Selon le Musée de Bretagne, le breton ne serait donc pas une langue brittonique, mais une langue gallo-brittonique. Cette présentation va malheureusement à l’encontre des représentations usuelles, qui font pourtant l’objet d’un large consensus scientifique, puisque le breton se classe assez clairement parmi les langues brittoniques, l’existence d’un substrat gaulois en breton étant insuffisant à faire du gaulois une langue-mère du breton.

Le traitement du français n’est pas en reste. Il est présenté comme descendant d’un couple grec et latin. Or, le français, qui est une langue latine, et non gréco-latine, descend du latin vulgaire et non du grec. S’il existe incontestablement un certain nombre de néologismes formés à partir du grec, il s’agit de créations savantes qui ne justifient en aucun cas une révision de la filiation du français. Cette présentation, qui semble provenir d’un amalgame entre les héritages civilisationnels et linguistiques, tend ainsi à créer une confusion entre civilisation gréco-romaine et langues grecque et latine.

Sur ce même document, le français est curieusement placé à l’époque du Moyen Âge, aux côtés du vieux breton. Et il apparait comme étant influencé par le gaulois, alors que ce dernier aurait dû pointer vers sa langue mère, le gallo-roman, lui-même descendant du latin, en passant par le bas latin et le latin vulgaire. Le gaulois n’a, en effet, pas pu participer directement à la genèse du français, puisqu’il avait déjà disparu bien avant que ce dernier n’apparaisse. Et le passage du latin au français sans étape intermédiaire se justifie d’autant moins qu’entre le celtique insulaire et breton, elles sont au nombre de deux : le brittonique et le vieux breton. En plaçant le français à l’époque du vieux breton, le schéma véhicule ainsi l’idée fausse d’une antériorité du français sur le breton.

Enfin, le terme de gaulois est imprécis, puisque le gaulois transalpin et le gaulois cisalpin semblent bien être deux langues différentes. Des linguistes attribuent, en effet, une position différente à l’une et à l’autre dans l’arbre des langues celtiques18.

Une mention indique que l’arbre des langues a été composé d’après Francis Favereau, professeur d’Université, ce qui lui donne une allure scientifique. Mais la quantité d’erreurs et d’incohérences présentes, justifiées par cette source unique montre de sérieuses lacunes là où la confrontation de différents travaux scientifiques, un travail de réflexion et de synthèse auraient été nécessaires. L’évolution historique des langues présentées ne s’avère ainsi absolument pas correspondre à un consensus scientifique, ni même être représentatif d’un quelconque courant scientifique.

Ainsi, pas plus que sur les questions d’identité, de culture ou d’histoire, celle de la langue n’est correctement traitée. Le point d’interrogation du titre « Celtique ? », sous couvert de questionnement, mène, en réalité, vers la négation du caractère celtique de la Bretagne. L’initiative du Celtic-BLM de diffuser des connaissances reposant sur des bases plus solides apparait donc salutaire et est particulièrement la bienvenue.

Une journée sur le thème « Bretagne celtique ! »

Le Celtic-BLM semble décidé à mettre à profit ses compétences pour inviter le public à parfaire ses connaissances sur l’identité celtique de la Bretagne. Il prévoit, en effet, une journée de conférence, débats et interviews le 4 août 2023 en ouverture du Festival interceltique de Lorient. Cet évènement, intitulé « Bretagne celtique ! », et ayant pour sous-titre « De l’ancienne Armorique à la Bretagne moderne », est organisé par le laboratoire Celtic BLM de l’Université Rennes 2, le Festival interceltique de Lorient et l’Institut culturel de Bretagne. Il se déroulera avec la présence d’Alan Stivell.

Pour plus d’informations sur cette journée, toutes les informations utiles ont été mises en ligne :

Les interventions de personnalités de qualité participeront ainsi à la diffusion des connaissances scientifiques sur la dimension celtique de la Bretagne. Et le traitement du sujet, sans arrière-plan idéologique, devrait satisfaire les personnes désireuses de mieux appréhender l’histoire particulière de la Bretagne et l’identité bretonne actuelle qui en est issue. Et en l’espace d’une journée, il devrait y avoir quelques occasions de mettre des points sur les i… et sous une certaine ponctuation exclamative !

Notes :

  1. « Le scandale de l’exposition « Celtique ? » du Musée de Bretagne », par Yann-Vadezour ar Rouz, Justice pour nos langues !, 6 septembre 2022, modifié le 24 octobre 2022.
  2. « Celtique ? – Journée professionnelle », sur le site de la Fédération des écomusées et des musées de société.
  3. « Communiqué du CELTIC-BLM : Pour une critique scientifique de l’exposition « Celtique ? » du Musée de Bretagne », Celtic-BLM, 10 octobre 2022.
  4. Code du patrimoine – Article L441-2, sur le site Légifrance.
  5. Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques, sur le site Nations unies.
  6. Celtique – Dossier pédagogique, 1er et 2nd degré, par Céline Morvan, Musée de Bretagne – Les Champs libres, sur le site Les Champs libres.
  7. Convention internationale des droits de l’enfant (ou Convention relative aux droits de l’enfant), sur le site Unicef.
  8. « Le droit de ne pas subir d’assimilation forcée », par Yann-Vadezour ar Rouz, Justice pour nos langues !, 2 juin 2022, modifié le 16 juin 2022.
  9. « Les droits des personnes appartenant à des minorités linguistiques », par Yann-Vadezour ar Rouz, Justice pour nos langues !, 3 juillet 2022, modifié le 12 juillet 2022.
  10. « Le droit des minorités linguistiques à la protection », par Yann-Vadezour ar Rouz, Justice pour nos langues !, 16 juin 2022, modifié le 12 juillet 2022.
  11. « Les droits de l’homme fondamentaux relatifs aux langues autochtones », par Yann-Vadezour ar Rouz, Justice pour nos langues !, 24 avril 2022, modifié le 6 mai 2023.
  12. Projet scientifique et culturel du musée de Bretagne (page 12), sur le site Musée de Bretagne.
  13. Constitution du 4 octobre 1958 – Article 1, sur le site Légifrance.
  14. Loi constitutionnelle no 2003-276 du 28 mars 2003 relative à l’organisation décentralisée de la République (1), sur le site Légifrance.
  15. Site Celtique ? L’expo.
  16. « Mentions légales », sur le site Celtique ? L’expo.
  17. « 3. Breton, langue celtique ? », sur le site Celtique ? L’expo.
  18. Eska, Joseph : 2009. « Emergence of the Celtic languages ». In Martin J. Ball and Nicole Müller, The Celtic Languages, Routledge, p. 21-27.